Patrimoine culturel immatériel

Un Fest-noz À Kergrist-MoëlouUn Fest-noz À Kergrist-Moëlou

C'est quoi ?

« Ce mouvement commun n’est pas dû à une somme de mouvements identiques, et pourtant l’ensemble marche…»
« Sonneurs et chanteurs épousent le pied du danseur »


Charles QUIMBERT, octobre 2013

« Enfant de l’océan sans rivage, une gerbe d’écume à la main
je traverse le mur du langage pour aller danser au milieu
d’un cercle de flamme. Une ronde avec la lumière soudaine
m’emporte en écho vers la vallée rouge de mes rêves d’antan »

Faissel AZIZ, poète
Source : http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/faissel_aziz/faissel_aziz.html (consulté le 19/12/2013)

Étienne Cabaret (gauche) Henri Le Naou (droite)jouant de la Treujenn Gaol © Ooh ! CollectiveÉtienne Cabaret (gauche) Henri Le Naou (droite)jouant de la Treujenn Gaol © Ooh ! Collective

« Le fest-noz est un rassemblement festif basé sur la pratique collective des danses traditionnelles de Bretagne, soutenues par des chants ou des musiques instrumentales. Le fort mouvement culturel breton a su l'adapter à la transition rapide d'une société rurale traditionnelle vers une société moderne et beaucoup plus urbanisée. Cette adaptation faite dans les années 1950 a permis de conserver, sous une forme renouvelée, un lieu d'expression régulier pour une pratique très vivante, en perpétuel renouvellement, des répertoires de danse (plusieurs centaines de variantes locales), chant et musique à danser (plusieurs milliers d'airs) hérités de la tradition. Les formes musicales les plus traditionnelles (chant à répondre, kan ha diskan, sonneurs de couple biniou-bombarde, etc.) côtoient aujourd'hui régulièrement les formes les plus modernes (musique de groupe, électrification, influences rock, jazz, etc.). [...] Au-delà de la pratique des répertoires de danse, de chant et de musique, le fest-noz se caractérise par une grande chaleur humaine, convivialité, une rencontre permanente entre les générations, entre les danseurs, chanteurs et musiciens, une grande ouverture à l'autre. Le fest-noz est aujourd'hui un symbole majeur de l'identité et de la culture bretonne.[...]

Le véritable savoir-faire pour animer la danse continue de se transmettre  dans le cadre de la pratique vivante qu'offre le fest-noz. Quant à la danse, si beaucoup de gens apprennent désormais également dans le cadre de cours associatifs, une large transmission informelle et plus spontanée continue de se faire directement dans le cadre du fest-noz lui-même, par observation et imitation. [...]

Le fest-noz permet, d'une part de sauvegarder et de transmettre, dans le cadre d'une pratique vivante, un immense corpus de répertoires de pratiques et de savoirs-faire traditionnels dont la valeur patrimoniale est reconnue par la communauté, et d'autre part de favoriser une création, une adaptation permanente de ces répertoires et pratiques au monde contemporain, notamment au point de vue musical : naissance des "groupes", intégration d'instruments nouveaux, d'arrangements musicaux, métissages avec d'autres styles musicaux, etc. [...]

Le fest-noz, tout au long de son évolution, a su conserver, au-delà de sa fonction de divertissement, une fonction sociale majeure. Il se caractérise par une grande convivialité, une grande proximité entre chanteurs, musiciens et danseurs, une mixité sociale et intergénérationnelle très importante, et une grande ouverture à l'autre. Le fest-noz continue d'être l'événement festif qui accompagne naturellement nombre de moments de la vie sociale (fêtes communales, scolaires, fêtes annuelles de clubs sportifs, luttes sociales ou écologiques…). Il est aujourd'hui un élément central de la culture bretonne contemporaine. [...] »

Extrait du site officiel de l’UNESCO. [en ligne] Disponible sur :  

http://www.unesco.org/culture/ich/doc/download.php?versionID=17295 (consulté le 26/11/2013)

La  ronde © Ooh ! Collective
La  ronde © Ooh ! Collective

Ça se passe où ?

Dans toute la Bretagne historique (Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan), ainsi que de nombreuses villes de France et de l'étranger qui sont devenues des foyers importants de la diaspora bretonne (notamment la région parisienne).(1)

Enfin, partout où des danseurs, sonneurs ou chanteurs veulent se réunir et partager un moment de joie. 

Village des Côtes-d’Armor, Kergrist-Moëlou vient du breton ker « village», de « Christ » et de moel « butte dénudée ». 

« En 1368, Moëlou dépendait du diocèse de Quimper. Le chef-lieu de la paroisse de Moëlou était à l’origine « Coz-Ilis ». [...] En 1483, ce chef-lieu est transféré à Kergrist. La chapelle Notre-Dame de Rostrenen qui est située sur le territoire de Moëlou, est alors érigée en église paroissiale en 1483 par bulle pontificale du 27 août 1483 et place sous sa dépendance l'église de Kergrist ainsi que la chapelle du prieuré de Saint-Jacques. [...] La paroisse de Kergris-Moëlou a élu sa première municipalité au début de 1790. » (2)

  1. (1) D’après le site officiel de l’UNESCO. [en ligne] Disponible sur : http://www.unesco.org/culture/ich/doc/download.php?versionID=17295 (consulté le 26/11/2013)
  1. (2) Extrait du site infoBretagne.com [en ligne]. Disponible sur : http://www.infobretagne.com/kergrist-moelou.htm (consulté le 26/11/2013)

La paroisse de Kergris-Moëlou © Ooh ! Collective
La paroisse de Kergris-Moëlou © Ooh ! Collective

C'est quand ?

Tout au long de l’année, pour célébrer un évènement ou simplement pour se faire plaisir. 

Les dates de rendez-vous ne manquent pas : plus d’un millier de fest-noz par an sont organisés dans toute la Bretagne. 

De nombreux festivals d’été mettent en valeur la culture bretonne. On peut en citer deux d’envergure internationale qui mettent à l’honneur la culture, tradition et expression contemporaine celtique : le Festival de Cornouaille et le Festival Interceltique de Lorient.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sites suivants : 

Concernant les dates de fest-noz à venir : le site Tamm-Kreiz : http://www.tamm-kreiz.com 

Concernant le Festival  de Cornouaille : http://www.festival-cornouaille.com 

Concernant le Festival Interceltique de Lorient : http://www.festival-interceltique.com

Un brin d’évasion

  1. Le Nijemo Kolo, ronde dansée silencieuse de l’arrière-pays dalmate, en Croatie.

« Le Nijemo Kolo est pratiqué par des communautés de l’arrière-pays dalmate, dans le sud de la Croatie. Il est dansé en ronde, les danseurs entraînant leurs partenaires féminines dans une suite de pas énergiques et spontanés, le danseur testant publiquement les capacités de sa partenaire, en apparence sans règle définie. Les pas et les figures, souvent vigoureux et impressionnants, dépendent de l’humeur et du désir des participants. Le trait distinctif de cette danse silencieuse en cercle est qu’elle est exécutée sans aucune musique, même si des intermèdes musicaux, vocaux ou instrumentaux, précèdent ou suivent parfois la danse. Le Nijemo Kolo est traditionnellement exécuté lors des carnavals, des foires, des jours de fête et des mariages ; c’est un moyen, pour les jeunes femmes et les jeunes hommes, de se rencontrer et de faire connaissance. Les différences d’exécution du Nijemo Kolo d’un village à l’autre sont également un moyen, pour les populations locales, de marquer leur identité. La danse est transmise de génération en génération, bien que cette transmission se fasse de plus en plus dans le cadre de clubs culturels où ses mouvements ont été normalisés. Certains villages de l’arrière-pays dalmate ont toutefois préservé le caractère spontané des pas et des figures. De nos jours, le Nijemo Kolo est surtout dansé par des groupes de danse de villages qui se produisent dans les festivals locaux, régionaux ou internationaux et lors de spectacles locaux, de carnavals ou le jour de la fête du saint patron de leur église paroissiale. »

Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

  1. (1) Extrait du site officiel de l’UNESCO. [en ligne] Disponible sur :  

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00011&RL=00359 (consulté le 26/11/2013)

Un brin d'histoire

Le Bal de la danse Fisel (deuxième temps de la suite de danse qui en compte trois) © Ooh ! Collective
Le Bal de la danse Fisel (deuxième temps de la suite de danse qui en compte trois) © Ooh ! Collective

« Le fest-noz n’a pas toujours existé sous la forme citée ci-dessus. Ce terme n’était utilisé avant la Seconde Guerre mondiale que dans quelques communes situées à l’ouest de Carhaix. Il désignait le temps de la danse collective, souvent en soirée après le travail où se pratiquait le chant dans la danse pour mener la dañs tro (la gavotte). Les années après guerre voient la fin de la société paysanne ce qui se marque notamment l’arrivée d’une mécanisation qui nécessite beaucoup moins de main d’œuvre. Les travaux et les réjouissances collectifs n’ont plus de raison d’être ; l’exode rural est massif.

C’est dans ce contexte que le cercle celtique de Poullaouen, dirigé par Loeiz Ropars, organise un premier concours de chant en 1954, pour sauvegarder l’art du « kan ha diskan », technique de chant caractéristique de cette région pour soutenir la danse. Les sœurs Goadec comme Manu Kerjean et bien d’autres encore ont largement contribué à populariser cette pratique par la suite. Le premier fest-noz organisé dans une salle communale aura lieu en 1955 toujours à Poullaouen. On y verra pour la première fois les chanteurs quitter la ronde pour mener la danse devant des micros. En quelques années les festoù noz vont devenir le symbole du renouveau de la musique bretonne mobilisant des milliers de chanteurs, danseurs, musiciens et organisateurs. » Charles Quimbert, directeur de la BCD (Bretagne, Culture, Diversité).

Pour aller plus loin : 

Musique bretonne, «  Histoire des sonneurs de tradition » première édition 1996, éd.  Le chasse-Marée / Ar Men

GUEBLEZ R., « Le fest-noz... D'hier à demain, de nouveaux défis», Musique bretonne, n° 234, janvier/février/mars 2013. pp. 26-29.

GUILCHER  Jean-Michel : La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne. Coop Breizh-Chasse Marée/Ar Men, 1995.

TROADEG Ifig, Pays menezioù, Fisel, Kost-er-c’hoad in revue Ar soner, oct.2013, n° 391

Un brin de poésie

DEUIT GANIN-ME DA MA BRO
(« Suivez-moi dans mon pays ») 

Mélodie du Centre-Bretagne chantée par les soeurs Goadec originaires de la commune de Treffrin (département des Côtes-d'Armor)

Deuit ganin-me plac'h yaouank deuit ganin-me da ma bro
Suivez moi, jeune fille, suivez-moi dans mon pays

ha me a breno deoc'h un habit, deus ar c'haerrañ danvez zo
et je vous offrirai un habit de la plus belle matière qui soit

ha me a breno deoc'h un habit, un habit satin gwenn
et je vous offrirai un habit, un habit de satin blanc
'vit a laro tud ma bro mo bet ur femelenn.
afin que les gens du pays disent que j'ai trouvé une femme

Ganeoc'h d'ho pro den yaouank ganeoc'h me n'in ket
Je n'irai pas avec vous jeune-homme, je n'irai pas dans votre pays
ken a vin bet en iliz dimezet hag eureujet.
tant que je n'aurai pas été à l'église, fiancée et mariée

Deuit ganin-me plac'h yaouank deuit ganin-me da ma bro
Suivez moi, jeune fille, suivez-moi dans mon pays

ha me a breno deoc'h un habit, deus ar c'haerrañ danvez zo
et je vous offrirai un habit de la plus belle matière qui soit
ha me a breno deoc'h un habit, un habit satin griz
et je vous offrirai un habit, un habit de satin gris
'vit a laro tud ma bro mo bet merc'h ur markiz
afin que les gens du pays disent que j'ai eu la fille d'un marquis

Ganeoc'h d'ho pro den yaouank ganeoc'h me n'in ket
Je n'irai pas avec vous jeune-homme, je n'irai pas dans votre pays
ken a vin bet en iliz dimezet hag eureujet.
tant que je n'aurai pas été à l'église, fiancée et mariée
ken  a vin bet en iliz dimezet hag eureujet
tant que je n'aurai pas été à l'église, fiancée et mariée
ha lakaet din war ma biz ur walenn alaouret
ni mis à mon doigt un anneau d'or

Deuit ganin-me plac'h yaouank deuit ganin-me da ma bro
Suivez moi, jeune fille, suivez-moi dans mon pays
ha me a breno deoc'h un habit, deus ar c'haerrañ danvez zo
et je vous offrirai un habit de la plus belle matière qui soit
ha me a breno deoc'h un habit, un habit satin glaz
et je vous offrirai un habit, un habit de satin bleu
ha ma na gavan ket war an douar me ai' war vor da glask
et si je n'en trouve pas sur terre j'irai en chercher en mer

Ganeoc'h d'ho pro den yaouank ganeoc'h me n'in ket
Je n'irai pas avec vous jeune-homme, je n'irai pas dans votre pays
ken a vin bet en iliz dimezet hag eureujet.
tant que je n'aurai pas été à l'église, fiancée et mariée
ken  a vin bet en iliz dimezet hag eureujet
tant que je n'aurai pas été à l'église, fiancée et mariée
ha lakaet din war ma biz ur walenn alaouret
ni mis à mon doigt un anneau d'or
ha lakaet din war ma biz ur walenn alaouret
ni mis à mon doigt un anneau d'or
me a ai ganeoc'h den yaouank da lec'h a lariet
alors j'irai avec vous là où me direz

Traduction : Christian Rivoalen

Petit abécédaire

LE BINIOU : instrument proche de la cornemuse, le mot biniou vient du breton béni qui signifie « bobine ». Le mot béni provient du mot pan-celtique ban(n) : montant (colonne), ici au sens de muse (cornemuse). (1)

LA BOMBARDE : petit hautbois qui accompagne le biniou lors des fêtes bretonnes. Le mot est un dérivé du latin classique bombus, qui signifie « bruit retentissant ». Il est à rapprocher du latin médiéval bombarda « sorte de flûte ».

 Jean Baron à la bombarde (gauche) et Kristen Bodros au binioù (droite) © Ooh ! Collective
Jean Baron à la bombarde (gauche) et Kristen Bodros au binioù (droite) © Ooh ! Collective

LE FEST-NOZ : du breton fest, « fête » et noz, « nuit ». Synonymes : Riguedao, bal breton.

LE FEST-DEIZ : équivalent du fest-noz, mais organisé l'après-midi et non le soir.

LA GAVOTTE : « La gavotte dite montagne ou dañs tro est une variante de gavottes dansées dans une partie de la Haute-Cornouaille (Poher, Monts d'Arrée). Elle se présente sous la forme d'une suite tripartite : gavotte, bal, gavotte.

Forme et tenue :  La gavotte s'effectue en ronde ou en chaîne. Garçons et de filles alternent, chaque cavalière à droite de son cavalier. Aujourd'hui, les danseurs se tiennent le plus souvent par la main. Chacun couvre de l'avant-bras droit l'avant-bras gauche de son voisin de droite. La ronde tourne régulièrement dans le sens des aiguilles d'une montre.

Déroulement : Les musiciens ou chanteurs commencent par un appel à la danse pendant lequel les danseurs forment la ronde. Lorsque les danseurs sont en nombre suffisant, ou lorsque les musiciens ou chanteurs sont prêts, la danse s'anime.

Pas : Le pas de gavotte consiste en une succession d'appuis sur 8 temps.
Il comporte un changement d'appuis au 3e ou 4e temps. Le 8e temps est laissé en suspens pour pouvoir repartir, au temps 1 suivant.

Mouvements de bras : Les danseurs gardent pendant toute la danse les mains à hauteur de la poitrine. Ils marquent chaque temps d'un mouvement vers le bas avec leur avant-bras.
En fest-noz, à l'heure actuelle, les danseurs élèvent leurs bras en avant, portant les mains en direction du centre du cercle, à hauteur de poitrine, bras demi-fléchis (temps 1 et 2). Puis les bras décrivent une ample courbe en avant qui les fait redescendre jusqu'en arrière du corps (temps 3 et 4). » (2)

LES SONNEURS : ce sont les musiciens. Traditionnellement, le couple de sonneurs était composé d’un biniou et d’une bombarde, mais il s’est élargi à d’autres instruments (cornemuse, accordéon, vielle...)        

Olivier Urvoy (à droite) et son fils (gauche) jouant de la Treujenn Gaol © Ooh ! Collective
Olivier Urvoy (à droite) et son fils (gauche) jouant de la Treujenn Gaol © Ooh ! Collective

LA SUITE FISEL : Dans le Pays Fisel, on connaît sous le nom de dañs fisel une forme originale de gavotte. La danse pratiquée actuellement en fest-noz représente seulement l'un des styles de la ronde du Pays Fisel, celui des hommes dans les concours. Les concours de danses ont en effet joué dans ce terroir un rôle plus important que dans la plupart des autres.
Il y avait des styles beaucoup plus simples dans la danse des circonstances ordinaires.
La danse se présente sous la forme d'une suite tripartite : gavotte, bal, gavotte.

Danse Fisel © Ooh ! Collective
Danse Fisel © Ooh ! Collective

LA SUITE PLIN: « La dañs plin est souvent appelée dañs fañch ce qui désigne la même danse, fañch caractérisant le nom du terroir. 

Elle fait partie de la même famille que la danse des terroirs gallos voisins (rond de Loudéac) et du Trégor (dañs Treger). 

La danse pratiquée actuellement en fest-noz représente seulement l'une des variantes (style et formule d'appuis) de la dañs plin, celle de la danse des concours qui ont joué dans ce terroir un rôle important.

Elle se présente sous la forme d'une suite tripartite : plin, bal, plin.

Forme et tenue : 

Il s'agit d'une ronde tournant vers la gauche, hommes et femmes alternés. Les danseurs se tiennent serrés les uns contre les autres et se donnent la main. Chacun couvre de l'avant-bras droit, l'avant-bras gauche de son voisin de droite.

Pas : Le pas se fait toujours rigoureusement de côté, les danseurs faisant face au centre du cercle. Il consiste en une succession d'appuis sur 4 temps. Des formules d'appuis différentes ont été observées sur toute la zone de pratique, en voici une.

Les danseurs prennent appui au 1er temps sur le pied gauche et rebondissent sur ce même pied au 2e temps. Les 2 derniers temps consistent en un changement d'appuis.

Bal Plin © Ooh ! Collective
Bal Plin © Ooh ! Collective

Autres variantes : 

- Le concours a entraîné des évolutions de la formule d'appuis : les 2 pieds restent collés, jambes serrés. Les appuis des 2 derniers temps peuvent être pris sur les 2 pieds.
- Chez certains danseurs, le pied libre peut venir croiser l'autre pied. » (2)

  1. (1) D’après le Academia Celtica. [en ligne] Disponible sur :   http://academia-celtica.niceboard.com/t226-biniou  (consulté le 26/11/2013)
  2. (2) Site de Dastum : Panorama de la musique bretonne. [en ligne]. Disponible sur : 

 http://www.musiques-bretagne.com/panorama/fete/fest_noz/ssmen_festnoz.htm  (consulté le 03/12/2013)

Sources 

Site officiel de l’UNESCO. [en ligne] Disponible sur :   http://www.unesco.org (consulté le 26/11/2013)

Site infoBretagne.com [en ligne]. Disponible sur : 

http://www.infobretagne.com (consulté le 26/11/2013)

Site de Dastum : Panorama de la musique bretonne. [en ligne]. Disponible sur : 

 http://www.musiques-bretagne.com/panorama/ (consulté le 03/12/2013)

Site Tamm-Kreiz. [en ligne] Disponible sur : http://www.tamm-kreiz.com 

Site officiel du Festival  de Cornouaille. [en ligne] Disponible sur : http://www.festival-cornouaille.com 

Site officiel du Festival Interceltique de Lorient. [en ligne] Disponible sur :  http://www.festival-interceltique.com 

Site Academia Celtica. [en ligne] Disponible sur :   http://academia-celtica.niceboard.com

  (consulté le 03/12/2013)

En savoir plus : 

Livre de Jean michel Guilcher : Jean-Michel Guilcher : La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne. Coop Breizh-Chasse Marée/Ar Men, 1995.

Liens utiles

Site de Dastum panorama de la musique bretonne.
Disponible sur :  http://www.musiques-bretagne.com

Site de Bretagne Culture Diversité.
Disponible sur : www.bcdiv.org

À découvrir, à écouter...Radio KreizBreizh : www.r-k-b.org

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