Patrimoine culturel immatériel

Les maîtres jardiniers du château de VersaillesLes maîtres jardiniers du château de Versailles

  • « Je suis venu travailler à Versailles en tant que caissier, ce sont les arbres qui m’ont amené à y rester »
  • « J’ai découvert le jardin comme un lieu de liberté »
  • « La transmission en soi n’est pas un objectif, l’objectif c’est une culture en commun pour qu’on puisse discuter ensemble de ce qu’est la biodiversité »

C'est quoi ?

La création des jardins demande un travail gigantesque fait de patience, d’amour et de savoir-faire. Le jardinier dessine ses plans, il crée, il réalise et il supervise. Architecte et artiste, il sculpte le paysage, embellit la nature et aide à la préserver. Il taille, draine les sols, répare, garnit, protège, nettoie, bouture, sème, marcotte, élève, plante... Avec des fleurs en guise de couleur et des bêches comme pinceau, il offre au promeneur un tableau d’harmonies visuelles, odorantes, voire musicales, avant de se remettre au travail, sur son œuvre gigantesque, à jamais terminée.

©Ooh collective
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Le parc du château de Versailles s'étend sur plus de 800 hectares.

« En 1661, Louis XIV charge André Le Nôtre de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles qui, à ses yeux, sont aussi importants que le Château. Les travaux sont entrepris en même temps que ceux du palais et durent une quarantaine d’années. Mais André Le Nôtre ne travaille pas seul. Jean-Baptiste Colbert, Surintendant des bâtiments du Roi, de 1664 à 1683, dirige le chantier ; Charles Le Brun, nommé Premier Peintre du Roi en janvier 1664, donne les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines ; un peu plus tard, l’architecte Jules Hardouin-Mansart ordonne des décors de plus en plus sobres et construit l’Orangerie. Enfin, le Roi lui-même se fait soumettre tous les projets et veut le « détail de tout ».

La création des jardins demande un travail gigantesque. D’énormes charrois de terre sont nécessaires pour aménager les parterres, l’Orangerie, les bassins, le Canal, là où n’existaient que des bois, des prairies et des marécages. La terre est transportée dans des brouettes, les arbres sont acheminés grâce à des chariots de toutes les provinces de France ; des milliers d’hommes, quelquefois des régiments entiers, participent à cette vaste entreprise.
Depuis 1992, les jardins sont en cours de replantation, et après la tempête dévastatrice de décembre 1999, les travaux se sont accélérés au point que, dans bien des parties, ils ont déjà retrouvé leur physionomie d’origine.

Le Hameau

Marie-Antoinette, cherchant à fuir la Cour de Versailles, commande en 1783, son Hameau. Elle y retrouve régulièrement les charmes de la vie paysanne, entourée de ses dames de compagnie. L’ensemble devient d’ailleurs une véritable exploitation agricole, dirigée par un fermier, dont les produits alimentaient les cuisines du Château. [...] À peine le premier jardin aménagé aux abords du Petit Trianon fut-il terminé que Marie-Antoinette songea à en établir un second. [...] Entre 1783 et 1787, le Hameau fut donc réalisé dans l’esprit d’un véritable village normand, avec un ensemble de onze maisons réparties autour du Grand Lac. [...] La Ferme était située à l’écart du village et abritait un cheptel varié: petit troupeau de huit vaches et d’un taureau, dix chèvres et des pigeons. Une maison était réservée à l’usage domestique : le Réchauffoir, où étaient préparés les plats pour les dîners donnés à la Maison de la Reine ou au Moulin.
Chaque maison avait son petit jardin, planté de choux pommés de Milan, de choux-fleurs et d’artichauts, entouré d’une haie de charmille et clos d’un palis de châtaignier. [...] De petits vergers étaient plantés de pommiers et cerisiers. Sur les murs des maisons et les berceaux ombrageant certaines allées, couraient des plantes grimpantes.

©Ooh collective, Le Hameau
©Ooh collective, Le Hameau

L’aménagement

La composition du nouveau paysage du Hameau nécessita la plantation de 48 621 jeunes arbres. Parallèlement, le Grand Lac fut creusé et son étanchéité de glaise réalisée en 1784 ; le peuplement de cette pièce d’eau en carpes et brochets fut effectué en 1786.

Un paysage au flanc des coteaux rejoignant le Grand Lac, formait l’environnement agricole de la Ferme. Il était composé d’un ensemble de champs labourés et ensemencés de cultures céréalières (orge, avoine, sarrasin), complétées par des cultures de luzerne, de trèfle et de lin. Ces pièces labourées alternaient avec des pâturages s’étendant en lisière de l’ancien Bois des Onze Arpents, au-delà de la Ferme.

Les Jardins à la française

Dès 1749, encouragé par Madame de Pompadour, Louis XV, installé au Grand Trianon, étend son domaine en créant un nouveau jardin « à la Française » caractérisé par des lignes géométriques et symétriques. Les parterres sont dessinés par l’architecte Gabriel et les jardins placés sous la direction de Claude Richard qui confirme la vocation scientifique du nouveau domaine. Potages, figuerie, fleurs et fruits rares complètent la pépinière.

Le Jardin anglais

Sacrifiant le savant jardin botanique de Louis XV, Marie-Antoinette charge son architecte Richard Mique et le peintre Hubert Robert de créer un jardin pittoresque. La mode est alors au jardin anglais, succession artificielle de tableaux de paysages « naturels ». La Reine rêve d’une nature vivante qui ne soit pas emprisonnée dans des serres ou des parterres à l'instar des jardins à la française. [...]

Le Rocher, la Montagne de l’Escargot et la Grotte

Reliefs artificiels, le Rocher, la Montagne de l’Escargot et la Grotte, sont des fabriques à caractère naturel et sauvage, entourées de pins, mélèzes, sapins et genévriers rappelant la Suisse et les précipices du Valais. [...]

L’Orangerie

En contrebas du château, l'Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par la pureté de ses lignes, est l'un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le mieux affirmé son talent de grand architecte. Orangers du Portugal, d'Espagne ou d'Italie, citronniers, grenadiers, certains ont plus de 200 ans, des lauriers roses, des palmiers y sont conservés l’hiver et se déploient l'été sur son parterre.
[...] Le parterre de l’Orangerie s’étend sur pas moins de trois hectares. Sous Louis XIV il était orné de quelques sculptures aujourd’hui au musée du Louvre. Composé de quatre pièces de gazon et d’un bassin circulaire, il accueille en été 1055 arbres en caisses, dont palmiers, lauriers-roses, grenadiers, eugenia et orangers qui séjournent en hiver à l’intérieur du bâtiment.

Le Parterre du Midi, dit le Parterre des fleurs

[...] Les fleurs et les broderies de buis y forment des dessins savants. Au XVIIe siècle, pendant le règne de Louis XIV, des fleurs de couleurs vives étaient plantées et renouvelées sans cesse : giroflées, jacinthes, jasmins, tulipes, narcisses, lys, coquelourdes, œillets de poète et jonquilles.

Les allées

Au-delà des parterres, les jardins sont quadrillés par un réseau d’allées rectilignes tracées sur un plan géométrique. Au XVIIe siècle, elles étaient bordées de palissades et de charmilles ou d’ormilles, haies de charme ou d’ormes taillées de manière à former de véritables murailles vertes. Quelques nichées étaient aménagées dans ces murs de verdure pour abriter des statues. [...] »

Source : Musée et domaine national de Versailles, disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr

Ça se passe où ?

Versailles est le chef-lieu des Yvelines, situé à 15 km de Paris.

©Ooh collective, Le potager du roi
©Ooh collective, Le potager du roi

Un brin d’évasion

L’art du bonsaï

Bonsaï provient du japonais qui signifie arbre en pot.
Les Chinois créaient des paysages miniatures depuis le troisième siècle avant J.-C.. Pour cela, ils prenaient des arbres restés de petite taille à cause des conditions climatiques difficiles dans lesquelles ils poussaient, et les mettaient en pot. Lorsqu’ils grandissent dans des conditions particulièrement défavorables, certains arbres n'atteignent que quelques dizaines de centimètres en plusieurs siècles...
C’est vers le VIIe siècle que le bonsaï fut introduit au Japon par les moines bouddhistes et que l’art du bonsaï tel que nous le connaissons aujourd’hui a été créé.
Le bonsaï a fait son entrée en Europe lors de l’Exposition universelle de Paris, en 1878.

Le processus de miniaturisation est très long et nécessite un grand savoir-faire : tailler les rameaux et les racines, ligaturer les branches, les amener à pousser dans les directions voulues afin d’obtenir une silhouette de bonsaï ressemblant à la perfection à l’arbre observé dans la nature.
Le bonsaï, tel une sculpture en perpétuelle évolution demande beaucoup de travail, de patience et d’amour. Fragilisé par sa taille et par le peu de terre dont il dispose, c’est un arbre fragile qui demande beaucoup d’attentions quotidiennes. Délaisser son bonsaï quelques jours revient souvent à le condamner.

Le plus vieux bonsaï du monde est un Pinus Parviflora qui serait âgé de 1500 ans. Il est visible au Takagi Bonsai Museum de Tokyo.

Un brin d'histoire

Histoire de Versailles

« Dans l’imagination du visiteur, le nom de Versailles scintille des ors et des reflets magiques de la galerie des Glaces ... Mais ce qu’il ne sait pas toujours, c’est que la ville qui entoure le château, avec ses belles avenues qui lui tendent leurs bras ombragés de magnifiques platanes, fut conçue simultanément, pour servir de luxueux écrin au célèbre palais ...

Versailles avant les rois

Versailles fut d’abord une petite seigneurie médiévale, dont le nom est attesté dès le XIe siècle. Mais des fouilles récentes dans le quartier du Vieux-Versailles ont permis de retrouver des tombes mérovingiennes, qui manifestent une plus grande ancienneté encore. Le bourg était alors massé autour d’un petit château et de l’église paroissiale Saint-Julien, au sud de l’actuel palais. Il vivait du trafic des routes commerciales qui le traversaient, comme celle de Paris vers la Normandie. A la Renaissance, la famille des seigneurs de Versailles s’étant éteinte, on retrouve les terres entre les mains d’un huguenot. Confisquées à l’occasion de la Saint-Barthélemy, elles furent attribuées à Albert de Gondi, favori de Catherine de Médicis. C’est lui qui reçut dans son manoir de Versailles Henri de Navarre, futur Henri IV. Jean-François de Gondi, son fils, archevêque de Paris, fit entrer la seigneurie dans le domaine royal en la vendant à Louis XIII en 1632.

©Ooh collective, Le potager du roi
©Ooh collective, Le potager du roi

Sous Louis XIII et Louis XIV

Grand amateur de chasse, Louis XIII avait déjà fait construire un pavillon sur la butte voisine. Pour faciliter ses séjours, il fit installer quelques dépendances dans le vieux village, mais mourut bientôt, laissant le domaine retomber dans l’oubli. Il n’en ressortit qu’à partir de 1660, à l’époque du mariage du jeune Louis XIV. Dès lors, celui-ci entreprit d’agrandir le pavillon de chasse pour des séjours d’agrément, tout en embellissant ses abords : tracé de la place d’armes et des trois grandes avenues face au château, création d’une ville nouvelle (quartier Notre-Dame), transformation du vieux village, etc. Décidemment amoureux de son domaine, Louis XIV s’y installa en 1682, avec toute la cour, nécessitant de nouvelles infrastructures, comme les écuries royales ou le nouveau potager. C’est alors que le château surpeuplé atteignit ses dimensions définitives, tout en se parant de ses plus beaux décors : galerie des Glaces, jardins à la française …

Versailles au siècle où il faisait bon vivre

Après la mort de Louis XIV, la cour quitta Versailles quelque temps, pour ne revenir qu’en 1722. L’animation reprit de plus belle sous Louis XV, et le quartier Saint-Louis, prévu sous son bisaïeul, commença à sortir de terre. Dans l’ancien village, l’actuelle rue de l’Indépendance américaine fut progressivement bordée de bâtiments prestigieux : hôtel de la Guerre, hôtel des Affaires étrangères, Contrôle des Finances … créant une véritable cité administrative près du château. Dans ce dernier, les petits appartements remplaçaient l’escalier des ambassadeurs, manifestant la reconquête de la vie privée sur l’apparat. Et les plaisirs revenaient en force avec la construction de l’Opéra royal. Louis XVI devenu roi, la ville semblait avoir atteint ses dimensions définitives. En réalité, elle s’accrut sous ce règne du village de Montreuil, agrégé à la ville royale en 1787. Quelques édifices importants virent aussi le jour, comme le théâtre Montansier, tandis que les façades de la ville abandonnaient leurs tonalités rouge brique pour adopter une esthétique plus néoclassique. Mais l’épisode le plus marquant de la période fut certainement l’engagement de la France dans la guerre d’Indépendance américaine en 1780. Les négociations de paix qui la conclurent furent menées à Versailles et valent à la ville la fidèle amitié des États-Unis.

La Révolution

Versailles est riche en souvenirs de la Révolution puisque c’est dans la ville royale que Louis XVI rassembla les États Généraux au printemps de 1789. Les séances se déroulèrent dans l'hôtel des Menus plaisirs, jusqu’au fameux serment du Jeu de Paume, dont la salle subsiste encore. L’Assemblée Nationale constituée à ce moment-là continua de se réunir à Versailles où furent votées l’abolition des privilèges puis la déclaration des droits de l’homme. Les députés suivirent ensuite la famille royale à Paris, après les journées révolutionnaires d’octobre 1789.
Avec le départ de la cour, la ville se vida progressivement, mais conserva fièrement l’autonomie qu’elle avait fraîchement acquise : une municipalité avait été créée en 1787, dont les services s’établirent dans l’hôtel de Conti, devenu hôtel de ville.
Durant la Révolution, Versailles sut préserver son exceptionnel patrimoine des destructions, tandis que les bâtiments désertés par les services de la cour étaient progressivement affectés à l’armée, dont la présence façonna le visage de la ville au XIXe siècle.

Versailles de nouveau capitale

Peu après l’ouverture au château du musée de l’histoire de France voulu par Louis-Philippe (1837), Versailles connut à nouveau l’effervescence suscitée par la présence du gouvernement. Durant la guerre de 1870, la ville fut occupée, et le roi de Prusse vint s’installer dans le nouvel hôtel de la Préfecture. C’est alors qu’il se fit proclamer empereur d’Allemagne dans la galerie des Glaces du château. Après son départ et la levée du siège de Paris, la révolte de la Commune éclata dans la capitale, entraînant la fuite des instances gouvernementales vers Versailles. C’est ainsi que la ville passa en quelques jours de 50 000 à 140 000 habitants, suscitant la désorganisation qu’on imagine … La IIIe République y fit ses premiers pas, sous la direction d’Adolphe Thiers, du maréchal de Mac Mahon puis de Jules Grévy. Durant cette période, qui prit fin en 1879 avec le retour du gouvernement à Paris, la salle du Congrès fut édifiée dans l’aile sud du château, où continuèrent à avoir lieu les élections présidentielles jusqu’en 1953. Elle sert encore aujourd’hui pour les révisions de la Constitution. »

Office de tourisme de Versailles. -Histoire. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.versailles-tourisme.com/decouvrir/histoire.html

Un brin de poésie

Petit dîner à ciel ouvert

Sous les volutes de vigne vierge,
se cache la limace avec son escargot
La terrasse est chaude de souvenirs.
Petit dîner à ciel ouvert,
en solitude,
alors que chante la tourterelle
sous la ramure du magnolia
Roucoule encore la table de tendresse
servie sur gazouillis de jasmin
à l'odeur d'une douce volupté.
Ta caresse entre les mots
qui me reviennent aux pavillons
s'incurve sur la nuque
qui s'endort en couchant le soleil
comme parcelle d'une éternité dorée
de sauge et de marjolaine

Jacques Vallin, 93 ans, jardinier en Anjou depuis près de 80 ans
Ouvrage "confidences d'un maître jardinier" de Jacques Vallin - Catherine de Silguy, éditions terre vivante

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Petit abécédaire

BARATON, Alain : jardinier en chef du Domaine National de Trianon et du Grand Parc de Versailles depuis 1982. Il anime, tous les samedis et les dimanches matins, la chronique « jardin » de France Inter.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages tels que Le jardinier de Versailles (2006), L’homme à la main verte (2006), Le jardin de Versailles vu par Alain Baraton (2007) ou du Savoir tout faire du bon jardinier (2008).

BASSIN DU MIROIR : Louis XIV commanda ce bassin du Miroir vers 1702. Construit en face du Jardin du Roi, la sculpture des deux dragons, qui encadrent le bassin, fut confiée à Jean Hardy. Installé sur trois niveaux, il donne sur cinq allées et quatre statues antiquisantes, dont celle d’Apollon.

BECCALETTO, Jacques : responsable actuel des cultures du Potager du Roi

BÊCHE : Instrument composé d'une large lame de fer tranchante adaptée à un long manche de bois, et qui sert à retourner la terre.

CHARMILLE : Charmes (arbre à bois dur et blanc répandu en France) plantés et taillés pour former une allée, une haie, des tonnelles ou labyrinthes de verdure.

CHÊNE : arbre réputé pour sa longévité et la qualité du bois qui en font un symbole d’immortalité. Son nom provient du latin robur, « robuste ».

CHÊNE DE MARIE-ANTOINETTE : planté en 1681, le plus vieux chêne du château, affaibli par la tempête de 1999, a succombé à la canicule de 2003. Il a donc été abattu cette même année. Mais les jardiniers avaient prélevé ses glands 10 ans plus tôt permettant ainsi de replanter au même endroit les petits arbres et de former le bosquet des chênes de Marie-Antoinette.

CORDEAU : petite corde tendue entre deux points fixes afin de tracer des lignes droites utilisée en horticulture.

DUFOUR, Christine : Responsable actuelle des cultures légumières du Potager du Roi.

EUGENIA : Arbre à feuillage persistant, des régions tropicales de l'Amérique. Certaines espèces d'eugénias sont cultivées pour leur bois, d’autres pour leurs fruits. Les boutons floraux d’Eugenia aromatica constituent les clous de girofle.

GENÉVRIER : arbuste à feuilles persistantes épineuses, à fruits aromatiques noirs ou violets.

LE GRAND TRIANON : Il fut construit sous Louis XIV. L’empereur Napoléon l’occupa et le remeubla, Louis-Philippe le fit restaurer.

DOMAINE DE MARIE-ANTOINETTE : « Le Petit Trianon et son parc sont indissociablement liés au souvenir de la reine Marie-Antoinette. Elle est la seule reine qui ait imposé son goût personnel à Versailles. Bafouant la vieille cour et ses traditions, elle tient à vivre comme elle l’entend. Dans son domaine de Trianon que Louis XVI lui a offert en 1774, elle trouve le havre d’intimité qui lui permet d’échapper à l’Étiquette. Nul ne peut y pénétrer sans son invitation.»
Musée et domaine national de Versailles. -Le Domaine de Marie-Antoinette. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/domaine-marie-antoinette

LA QUINTINIE, Jean de : Agronome français (1626- 1688), il améliora les techniques de l'arboriculture et créa des potagers rattachés à des châteaux célèbres : Versailles, Sceaux, Rambouillet.

LAURIER ROSE : petit arbre ornemental et toxique, aux fleurs blanches ou roses.

MÉLÈZE : Conifère à cime pyramidale, il pousse surtout dans les zones tempérées froides ou montagneuses.

LE NÔTRE, André : Architecte et dessinateur français de jardins (1613- 1700). Dès 1637, il est nommé jardinier en chef des Tuileries et, en 1638, premier jardinier du Luxembourg, dont il sera directeur en 1646. Gendre en 1640 de François Langlois, sieur du Hamel, conseiller ordinaire de l'artillerie de France, il est promu dessinateur des plans (1645), contrôleur général des Bâtiments du roi (1656) et anobli en 1675. Urbaniste, il conçoit pour Paris un axe directeur allant de Vincennes à Saint-Germain-en-Laye, plante les boulevards, aménage les Champs-Élysées. Son parc de Vaux-le-Vicomte (1656-1661) reste une composition à perspective fermée ; les transformations des jardins de Versailles et des Tuileries (à partir de 1661) marquent la seconde étape de son style, par la création des perspectives ouvertes à l'infini.

PÉPINIÈRE : Terrain où l'on bouture, sème et élève des arbres fruitiers, forestiers ou d'ornement destinés à être replantés.

LE POTAGER DU ROI : « A l’emplacement d’un marécage répondant au nom évocateur d’ « étang puant », Louis XIV demanda au jardinier J.-B. de La Quintinie d’installer un potager capable de subvenir aux besoins de la cour. [...] D’une étendue de 9 hectares, le Potager du Roi conserve ses subdivisions d’origine, qui lui ont valu d’être classé Monument historique en 1926.[...] Quant à ses arbres fruitiers, leurs formes extrêmement variées résultent de la présence de l’École Nationale d’Horticulture entre 1873 et 1995.»
Office de tourisme de Versailles. –Le potager du roi. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.versailles-tourisme.com/fr/decouvrir/patrimoine-chateau-ville/les-incontournables/le-potager-du-roi.html

LE TEMPLE DE L’AMOUR : « Ce Temple de l’Amour que la reine pouvait apercevoir de sa chambre du Petit Trianon, a été élevé par Richard Mique en 1778 dans un pur style néoclassique. [...] Il devait abriter un chef-d’œuvre reconnu de la sculpture française, L’Amour taillant son arc dans la massue d’Hercule par Bouchardon dont l’original, aujourd’hui au Louvre, a été remplacé par une réplique due à Mouchy, autre grand sculpteur du XVIIIe siècle. »

©Ooh collective, Le temple de l’amour
©Ooh collective, Le temple de l’amour

Sources

Musée et domaine national de Versailles. -Le Hameau. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/domaine-marie-antoinette-/les-jardins-et-le-hameau/le-hameau

Musée et domaine national de Versailles. -Un paysage de verdure. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/domaine-marie-antoinette-/les-jardins-et-le-hameau/un-paysage-de-verdure

Musée et domaine national de Versailles. -Les Jardins à la française. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/domaine-marie-antoinette-/les-jardins-et-le-hameau/les-jardins-a-la-francaise

Musée et domaine national de Versailles. -Le Jardin anglais. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/domaine-marie-antoinette-/les-jardins-et-le-hameau/le-jardin-anglais-

Musée et domaine national de Versailles. -L’Orangerie. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/jardins/la-nature-disciplinee/lorangerie

Musée et domaine national de Versailles. -Les Allées. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/jardins/la-nature-disciplinee/les-allees-

Musée et domaine national de Versailles. -Les Bassins. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/jardins/la-nature-disciplinee/les-bassins

-André Le Notre. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Le_N%C3%B4tre/129449

Larousse.

Parlons Bonsaï. -Histoire et origines du bonsaï. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.parlonsbonsai.com/Histoire-et-origine-du-bonsai.html

Au jardin info. -Le bonsaï : tout un art. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.aujardin.info/fiches/bonsai-art.php

Ici Japon. -Le bonsaï et l'art du bonsaï. -[réf. du 31 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://www.ici-japon.com/articles/japon/culture_et_traditions/le-bonsai---partie-1-(histoire).php

[Ouvrage collectif]. -Encyclopédie des symboles. -Editions LGD La pochothèque, 2000, 818 p.

VALLIN, Jacques / DE SILGUY, Catherine. -Confidences d’un maître jardinier : 80 années de jardinage naturel et ludique. -Editions Terre vivante, 2009, 144 p.

Liens utiles

Site de l’office du tourisme de Versailles : http://www.versailles-tourisme.com

Site du château de Versailles : http://www.chateauversailles.fr

Site myspace de Bardane : http://www.myspace.com/bardane

Site de l’association Les Brayauds : http://brayauds.free.fr/

À écouter

Didier Champion (comp.), Bardane Trio (interp.), Le creux du rocher, Les Jardins de Theix, Les Brayauds, 2010