Patrimoine culturel immatériel

L’art de l'éventail à Romans-sur-IsèreL’art de l'éventail à Romans-sur-Isère

C'est quoi ?

« Je ne voudrais pas d’autre travail, que d’agiter
cet éventail, pour faire une brise légère »
Paul Arène (1843-1896)

Accessoire de pouvoir et de séduction, l’éventail, présent tout au long de l’Histoire, reste un symbole de raffinement, de charme et d’intrigues.

Véritable œuvre d’art composée d’ivoire, de nacre, d’écailles, de corne, de bois ou d’os et arborant des feuilles vélin, de peau, de soie, de dentelles, de plumes, de satin, d’organza, brodés, pailletés ou chenillés, il ne se refuse aucune coquetterie. Les thèmes, peints à la main ou chromolithographiés retracent de façon admirable la mode à travers les siècles. Au XVIIIe, ils sont empreints de la peinture classique, la mythologie, l’histoire, la religion, et à la peinture de chevalet de l’époque.

Les thèmes naturalistes et les scènes de la vie quotidienne illustrant des moments forts de la vie se développent surtout au XIXe. L’Art nouveau apportera les sujets symboliques liés au temps, à l’amour, au changement de siècle, au progrès, à la spiritualité et à l’inconscient qui remplaceront les sujets religieux des siècles passés. C’est à cette époque qu’on voit naître les premières formes d’éventails à but publicitaire et humoristique.

Ces petits joyaux, délaissés aujourd’hui dans le quotidien ont trouvé, à travers la Haute Couture et le spectacle, une place de choix qui pourrait peut-être lui redonner dans le futur ses lettres de noblesse.

Éventail en plumes, création Frédérick Y.M. Gay © Ooh! Collective
Éventail en plumes, création Frédérick Y.M. Gay © Ooh! Collective

L’élaboration d’un éventail requiert un savoir-faire extrêmement riche demandant la connaissance et l’habileté d’un travail sur des matières premières très différentes, mais également une grande maîtrise de la sculpture, de la peinture, de la gravure ainsi qu'une connaissance approfondie de l'histoire de l'art.

LES ÉTAPES DE RÉALISATION DES MONTURES

Les montures sont réalisées en bois (poirier, pommier, acacia, merisier, palissandre, ébène, bois de rose...), nacre, écailles de tortues, ivoire, corne, os, mais aussi résine, plastique ou métal.

Le débitage se fait à la main avec l’arçon ou à l’aide de scies pour les montures en bois bon marché.

L’ébauchage et le façonnage : Certains matériaux comme la nacre ne peuvent être travaillés qu’en plusieurs morceaux. Le modelage de la monture se fait à la lime, s’ensuit l’étape du ratissage, qui consiste à gommer les traits et celle du collage des morceaux et du polissage à la brosse dure ou papier de verre. Un bon façonnage se sent à la douceur du toucher, à la pureté des formes et donne l’impression que la monture est faite d’une seule pièce.

Le reperçage consiste à percer les trous de tailles différentes selon le rendu voulu. Le travail se fait avec le patron du dessin que l’on désire obtenir, posé sur le panache ou le brin. Certains panaches comptent jusqu’à 2000 trous.

La gravure et la sculpture : le graveur réalise son motif sur la monture. Elle est ensuite sculptée selon les besoins.

La finition : c’est le travail du doreur et du pailleteur. La monture est enduite de gouache blanche qui donne l’opacité avant que le décor ne soit réalisé. La dorure se fait à la feuille d’or ou de cuivre. Le riveur réunit ensuite les brins et les panaches par une rivure composée d’une tige et de deux yeux.

Parfois, le bijoutier sertit une pierre dans l’œil de la rivure.

Ajustement à la taille de la monture © Ooh! Collective
Ajustement à la taille de la monture © Ooh! Collective

LE TRAVAIL DES FEUILLES

Les feuilles sont fabriquées en fonction de la monture choisie qui définit la taille, l’envergure et sa composition. Elles peuvent être peintes, brodées de paillettes ou de dentelles. Elles sont composées de papier, de soie, de tafta, d’organza, d’acétate, de satin, de dentelle, de plumes d’autruche, mais elles peuvent également êtres faites de matières synthétiques, bois, métal ou carbone s’il s’agit d’éventails écrans, éventails qui ne se plient pas.

Les feuilles sont tout d’abord travaillées à plat à l’aide d’un patron qui détermine la composition d’ensemble. La connaissance du plissage est ici primordiale afin de ne pas couper un visage ou de ne pas disposer un motif particulier sur l’arête ou le creux d’un pli.

Le travail est effectué par le peintre, les dentellières, les pailleteuses et les brodeuses.

LE MOULE À PLISSER

Avant l’invention du moule à plisser, la feuille était pliée à la main, ce qui entraînait des imprécisions et ne permettait pas de travailler des feuilles trop fines et fragiles telles que la soie ou la dentelle.

C’est en 1760 que Monsieur Petit invente le moule à plisser, perfectionner en 1847 par Édouard Petit. La future feuille de l’éventail était insérée entre deux feuilles en carton pliées en accordéon et établies sur une échelle de 90 modèles différents adaptés aux tailles des montures. Le tout était comprimé pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, ce moule est toujours utilisé, et la seule amélioration apportée est l’utilisation d’un apprêt appliqué sur la feuille avant de la placer dans le moule, qui lui permet une mise en plis instantanée.

Moule à plisser © Ooh! Collective
Moule à plisser © Ooh! Collective

LA RESTAURATION

Véritable artiste d’une patience à toute épreuve, l’éventailliste se doit également d’avoir une connaissance profonde des matériaux, des différentes opérations que subiront le dessin, la peinture et la broderie, ainsi que des techniques utilisées à travers l’Histoire afin de pouvoir restaurer des pièces uniques dans le respect de ce patrimoine.

Aujourd’hui, la restauration et la valorisation de ce patrimoine méconnu sont une part importante du travail de l’éventailliste. Elle peut aller du rajout de rubans au remplacement à l’identique d’une feuille, en passant par la réfection du montage. Certaines pièces n’ayant pas toujours de mode d’emploi, l’éventailliste doit faire preuve d’une grande observation, de patience et de curiosité, car il est alors amené à rechercher des brevets anciens qui se rapprocheraient de l’éventail qu’il restaure et lui apporteraient des lumières.

L’éventail est vivant et capricieux, il demande qu’on s’occupe de lui faute de quoi il ternit, jaunit, se tâche, se fige, brûle ou se fissure. Il faut l’aérer pour éviter au nacre de s’abîmer, l’ouvrir pour qu’il ne prenne pas l’humidité, mais pas trop longtemps pour éviter qu’il ne sèche et que ses plis ne se cassent. Il demande à être préservé des vers qui logent avec plaisir dans les montures d’écaille ou de corne, ou à être nourri au lait cru et nettoyé s’il est d’ivoire.

GAY, Frédérickk Y M. Bruissements d’éventails. DESS Mode et Création. Académie de Lyon : Arts Appliqués, 1997, 95 p.

Ça se passe où ?

Romans-sur-Isère est situé dans la Drôme, dans la région Rhône-Alpes.

« La collégiale élevée à l'emplacement d'une abbaye fondée en 838 par Barnard , archevêque de Vienne, constitue le berceau de la ville.
Durant des siècles, elle a symbolisé le pouvoir exercé par les chanoines sur la cité. »

Ville de Romans [en ligne]. Pays de Romans & Bourg de Péage.
Disponible sur : <http://www.romans-tourisme.com/decouvrir-pays-de-romans/detail.asp?idoi=sitraPCU386274&cat=villages> (consulté le 13/09/2012)

Assemblage des différentes parties de l'éventail © Ooh! Collective
Assemblage des différentes parties de l'éventail © Ooh! Collective

C'est quand ?

En tout temps et pour tous les temps…

Un brin d’évasion

Le chapeau de conscrit en Alsace

Ce chapeau noir décoré de plumes, de fruits, de rubans et de fleurs n’est pas une coquetterie féminine, mais un accessoire porté fièrement par des hommes, les conscrits.

Le conscrit, comme les autres jeunes hommes nés la même année, était celui qui, inscrit sur les listes de recensement, devait aller faire son armée.

La conscription est née sous le Directoire en 1798 qui obligea le service militaire pour tous les jeunes de 20 à 25 ans. Cette obligation tomba après la chute de l’Empire, et seuls les jeunes gens tirés au sort se voyaient obligés de faire leurs 7 années de service militaire.

Le numéro tiré était épinglé au chapeau sur la place de l’Hôtel de Ville sur lequel le conscrit pouvait fixer des rubans de couleurs. Ils essayaient rarement de se faire exempter, car passer l’examen médical était un signe de bonne santé et confirmait leur virilité. Ils devenaient ainsi, au regard des autres et surtout des filles, vraiment des hommes. La conscription était une sorte de rite de passage qui ouvrait grand la porte au mariage.

Mais pour affronter la peur du destin qui pouvait les mener à la mort, les jeunes hommes passaient une épreuve initiatique en organisant avec leur « classe » un comité des fêtes qui comprenait un porte-drapeau et un tambour-major. Ce dernier, lors des défilés de conscrits, rythmait la marche de sa canne en arborant un chapeau plus haut et plus fourni que les autres. Les chapeaux, parés de fleurs, de fruits, de rubans ou de plumes représentaient leurs conquêtes féminines.

Avant le départ au service militaire, le conscrit offrait les rubans à sa fiancée ou à sa sœur qui les accrochait à son jupon ou à son rouet.

Ces fêtes ont perduré dans certains villages jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie.

Conscrit d'Alsace, photo de Frantizek Zvardon extraite du livre "Les Alsaciens" (La Nuée Bleue)
Conscrit d'Alsace, photo de Frantizek Zvardon extraite du livre "Les Alsaciens" (La Nuée Bleue)

Un brin d'histoire

Histoire de l’éventail

L’histoire de l’éventail remonte à la domestication du feu, qu’il permettait d’attiser, mais c’est sous l’ancienne Égypte que l’objet évolue et se voit attribuer le rôle d’esmouchoir ou de flabellum, servant à protéger le souverain des mouches envahissantes. Ces éventails ne pouvaient être pliés. Certains furent retrouvés dans la tombe de Toutankhamon (1361-1342 av. J.-C.).

L’éventail entoure Dieu chez les Hébreux, le roi en Mésopotamie, les chefs indiens d’Amérique du Nord ou chefs pygmés en Afrique, mais c’est en Grèce qu’il devient accessoire de mode sous le nom de ripis au IV-Ve siècles av. J.-C., et fait partie de la toilette des femmes chez les Étrusques et les Romains.

C’est en Chine que se trouve le plus ancien éventail connu. Découvert dans une tombe, il remonte au VIIe siècle av. J.-C. Arrivé au Japon par l’intermédiaire de la Corée, c’est au pays du Soleil-Levant que l’on doit l’invention de l’éventail plié, le sensu, au VIIe siècle après J.-C. et qui sera importé en Europe par les Portugais dans la première moitié du XVIe siècle.

L’Italie s’appropriera cette nouvelle forme d’éventail. Henri III est le personnage le plus emblématique dans l’arrivée de l’éventail à la cour, mais c'est Catherine de Médicis qui après avoir introduit le goût des éventails à la cour italienne en porte la mode à la cour de France.

La production apparaît en France dès la fin du XVIIe siècle, et la production manufacturée est structurée en corporations dans la première moitié du XVIIIe. La corporation de tabletiers (qui fabriquent les montures) et des éventaillistes (qui conçoivent l'ensemble de l'objet et réalisent les feuilles et l'assemblage) est mise en place par Louis XIV et Colbert, car la vogue est telle que tous les artisans d'arts de la cour auraient voulu pouvoir faire des éventails.

Martin Petit, invente en 1760 un système de moule à plisser ce qui permettra le développement de la production et permettra le travail de la feuille de soie. Apparaissent dans la seconde moitié du siècle les décorations imprimées puis colorées au pochoir.

Après l’Ancien Régime, la mode vestimentaire ralentira l’usage de l’éventail, mais on voit apparaître de petits éventails de tulle en métaux précieux.

Au début du XIXe siècle, la France est le seul pays producteur en Occident. C’est à cette époque qu’on vit arriver quantité d’éventails chinois, qui modifiera la mode en lancera la production d’éventails brisés qui avaient été en vogue à la fin du XVIIe siècle, puis avaient été boudés au profit des éventails pliés, dits « de plein vol », « 180° », magnifiant la prestance du roi Soleil. Les feuilles peintes à la main se raréfient et on voit apparaître les gravures puis à partir de 1841, les lithographies.

La production espagnole se développe vers 1830.

C’est au XIXe que des artistes comme Édouard Manet, Renoir, Pissaro, Paul Gauguin ou Toulouse-Lautrec peignirent sur éventails.

Le marché publicitaire se les approprie. En 1873, l’Exposition universelle révèle les éventails-bijoux, ornés de pierres.

Les éventails à plume sont encore très présents au début XXe siècle, mais les guerres et les changements de mode provoquèrent la fin du règne de l’éventail.

Aujourd’hui en France, l’éventail appartient surtout à la Haute-Couture ou au spectacle.

GAY, Frédérickk Y M. Bruissements d’éventails. DESS Mode et Création. Académie de Lyon : Arts Appliqués, 1997, 95 p.

Un brin de poésie

Sonnet des gestes des Dames

S'habiller bravement, s'ombrer de fards menteurs, 
D'un mauvais mot nous feindre une éloquence, 
Apprendre à bégayer, n'aller qu'à révérence, 
Et n'être aucunement sans servants serviteurs,

Recevoir le poulet, le plumer par humeurs, 
Porter un éventail qui sert de contenance, 
Avoir plus d'appareil que de vraie contenance, 
Et hiéroglyphiquer en bizarres couleurs,

Naviguer à tous vents, adorer la fortune, 
Faire bien les yeux doux, faire toujours la jeune, 
Babiller, brocarder, médire nuit et jour,

Se mirer à toute heure haussant la chevelure, 
Mettre en parlant d'amour des pièces sans couture, 
Ce sont les actions des Dames de la Cour.

Marc de Papillon de Lasphrise (1555-1599)

Carte postale de la fin du XVIIIème siècle
Carte postale de la fin du XVIIIème siècle

Petit abécédaire

L’ACCESSOIRE : qui s’oppose à la chose principale dans une étroite dépendance. (1)

LE BOIS : terme souvent employé pour désigner la monture quelque soit la matière utilisée. (2)

LE BRIN : baguette portant la feuille, au même nombre que les plis ; constitué par la gorge et les bouts. (2)

BURGAUTER : action de coller de très fines lames de nacre sur une monture derrière les reperçages pour ménager des jeux de fond. (2)

LE CONTRE-PANACHE : panache du revers (2)

LA FEUILLE : partie supérieure de l’éventail constituée de matières les plus diverses ; plissée, elle est supportée par les bouts, parfois doublée d’une contre-feuille. (2)

FREDERICK Y M GAY :  Plasticien – éventailliste, né à Romans en 1971. Diplômé en Mode et Création ainsi qu’en Arts Appliqués, il reçoit la formation au métier d'éventailliste auprès du dernier Maître d'Art dans cette discipline. Il enseigne et donne des conférences en Arts Plastiques et Appliqués, organise de nombreuses expositions, créations, scénographie, ateliers et catalogues. Il à créé et développe depuis une quinzaine d'années son propre atelier d'art, "L'Atelier Appâts d'Anges".

"Qu'il soit lié aux Arts Appliqués ou aux Beaux Arts, mon travail est centré sur la peau, le souffle et l'identité. Iconoclaste, je tourne autour des symboliques du Jardin d'Eden, des anges et des mythes fondateurs de nos origines..."

LES PANACHES : partie extérieure d’une monture protégeant l’éventail lorsqu’il est fermé. Épurés ou finement sculptés, ils peuvent, à eux seuls, demander jusqu’à 6 mois de travail. (2)

LA PEAU DE CYGNE : terme désignant la plus belle qualité de peau du veau et du chevreau. (2)

LES PLIS : partie de la feuille plissée sur laquelle est collé le bout ; s’oppose au contre-pli qui est libre. Il y a autant de plis que de bouts. (2)

LA RIVURE : rivet et paire d’yeux réunissant brins et panaches à leur base.

LA SULTANE : éventail fantaisie dont les bouts sont visibles sur la face de la feuille. (2)

LA TÊTE : partie renflée du bas de la monture où est fixée la rivure. (2)

LE VERNIS MARTIN : procédé inventé au XVIIIe siècle par les frères Martin, qui mettent au point un vernis destiné à concurrencer les laques de Chine et du Japon.

Le terme est utilisé pour désigner les laques et les vernis imitant ceux d’Extrême-Orient.

(1) Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/> (consulté le 13/09/ 2012)

(2) Mémoire Bruissements d’éventails de Frédérickk Gay YM, d’après :

FALLUEL, Fabienne, MAIGNAN, Michel. L’éventail miroir de la belle époque. Paris : Musées de la ville de Paris, 1985, 152 p.

VOLET, Maryse, BEENTJES, Annette. Éventails. Genève : Éditions Slatkine,

Sources 

GAY, Frédérick Y M. Bruissements d’éventails. DESS Mode et Création. Académie de Lyon : Arts Appliqués, 1997, 95 p.

Atelier Anne Hoguet ÉVENTAILS [en ligne].
Disponible sur : <http://www.annehoguet.fr/ > (consulté le 13/09/

Les décors du mobilier, la laque [en ligne]. Search Antiques.
Disponible sur : <http://www.search-antiques.com/fr/decors-meuble/Laque/laque.html> (consulté le 14/09/2012)

Pour l’épitaphe :

ARÈNE, Paul. Sur un Éventail (pour Jeanne Charcot) [en ligne]. Poésie française.
Disponible sur : <http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_arene/sur_un_eventail.html> (consulté le 13/09/2012)

Pour la poésie :

DE PAPILLON DE LASPHIRE, Marc. Sonnet des gestes des Dames [en ligne]. Poésie française.
Disponible sur :
<http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/marc_de_papillon_de_lasphrise/sonnet_des_gestes_des_dames.html
> (consulté le 13/09/2012)

Pour les conscrits d’Alsace :

ZVARDON, Frantisek (photographies), GRODWOHL, Marc. Les Alsaciens. Strasbourg : Éditions La Nuée Bleue, 2009, 160 p.

Les conscrits [en ligne]. Mairie d’Oberhoffen-sur-Moder.
Disponible sur : <http://www.ville-oberhoffen.fr/les-conscrits> (consulté le 13/09/2012)

HUART, Bénédicte. Chapeau de conscrit, © L'Internaute Magazine/ Bénédicte Huart [en ligne]. L’internaute.
Disponible sur : <http://www.linternaute.com/musee/diaporama/1/7160/musee-alsacien/5/33007/chapeau-de-conscrit/> (consulté le 13/09/2012)

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/> (consulté le 13/09/2012)

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 13/09/ 2012)

Liens utiles

Site officiel du département de la Drôme : http://www.ladrome.fr/

Site officiel de la ville de Romans : http://www.ville-romans.fr/

Site du musée de l’éventail, atelier Anne Hoguet : http://www.annehoguet.fr/musee.htm

Site de Mandopolis : http://www.mandopolis.org

Site du groupe Melonious Quartet : http://www.meloniousquartet.com

À écouter :

Melonious Quartet / VAILLANT, Patrick (compositeur), Suite de Baleti, La Miugrana, Mandopolis, 2008