Patrimoine culturel immatériel

L’art de la promenade en forêt de SaoûL’art de la promenade en forêt de Saoû

C'est quoi ?

« Lentement, doucement, de peur qu’elle se brise
Prendre une âme, écouter ses plus secrets aveux,
En silence, comme on caresse des cheveux
Atteindre à la douceur fluide de la brise »
Albert Samain
Extrait du poème Lentement, Doucement...

C’est un peu cela, l’art de la promenade...

La forêt de Saoû est un patrimoine unique où le randonneur peut découvrir sur moins de 2500 hectares une variété d’espèces végétales et animales d’une richesse exceptionnelle. Ainsi le promeneur qui évolue dans des paysages très diversifiés, entre le mystère des marais, la protection chaleureuse de la forêt ou la splendeur vertigineuse des crêtes, peut apercevoir le vol majestueux de l’aigle royal, le piqué du faucon pèlerin, le hibou grand duc, écouter le chant du merle de roche, apercevoir la queue de l’hermine, le nez de la belette, une famille de marmottes sur les Trois Becs, les sauts des chamois sur les sommets, ou assister au repas paisible du chevreuil.

Ici s’épanouissent plus de 120 espèces d’oiseaux et 870 espèces végétales qui cohabitent parfaitement.

Vue de l'intérieur du synclinal © Claire Matras, département de la Drôme
Vue de l'intérieur du synclinal © Claire Matras, département de la Drôme

L’étagement de l’altitude, ses différentes expositions et ses transitions climatiques sont à l’origine de la diversité de ses milieux : marais, gorges humides, falaises, garrigues méditerranéennes, landes montagnardes et pelouses subalpines se partagent l’espace.

La forêt de Saoû est passée entre les mains de nombreux propriétaires, mais l’un d’entre eux a marqué son passage d’une empreinte profonde. Maurice Burrus, alors qu’il désirait en faire un lieu de chasse et y installer des élevages de brebis, se lance finalement dans l’aménagement de la forêt. Il reboise et apporte des essences exotiques telles que le cèdre de l’Atlas, le mélèze, le douglas ou le sapin méditerranéen. Il limite la coupe, ne permettant que celle, liée à l’entretien du domaine et règlemente le ramassage du bois mort, permettant aux habitants de prendre uniquement ce que nécessitent leurs besoins personnels. Il protège ainsi la forêt, unifie le domaine, créé un circuit de visite touristique et construit une auberge qui deviendra un lieu de restauration et un espace d’animation. En 1925, il commence l’aménagement de son circuit touristique qu’il désire rendre accessible aux voitures. Il crée ainsi un circuit de 27 km de long parcourant l’intérieur du synclinal perché et fait appel à de nombreux travailleurs étrangers, Italiens et Ukrainiens surtout. Tout au long de son circuit, il installe des aires de pique-nique et de repos, équipées de tables et de bancs en béton armé, des fontaines ou points d’eau alimentés par les sources, ainsi que des abris et refuges afin d’accueillir les randonneurs. La route est inaugurée en 1937.

Rosalie des Alpes © Philippe Lloret, département de la Drôme
Rosalie des Alpes © Philippe Lloret, département de la Drôme

Aujourd’hui, la forêt représente 85% du massif. Les vieux arbres favorisent le développement de nombreux insectes tels que la rosalie des Alpes ou le carabe doré, mais servent également d’abris aux oiseaux comme le pic noir qui creuse des loges et travaille ainsi pour la communauté, car ces abris sont utilisés par les martres, les écureuils, les loirs, les chauves-souris ou encore la chouette de Tengmalm.

Les landes et pelouses offrent une diversité de la flore, où la gentiane jaune et plusieurs espèces d’orchidées côtoient les nids creusés à même le sol de l’alouette ou du bruant.

Très présent sur le site, l’univers minéral, comme les crêtes, les barres rocheuses, les gorges, les falaises et les grottes, sont autant de zones de nidification et d’abri pour la faune. Les zones sèches et ensoleillées sont la place de choix des orvets, lézards, couleuvres ou coronelles qui se réchauffent au soleil, prêts à fuir dans les anfractuosités de la roche.

Les frênes, aulnes, noisetiers ou saules poussent le long de la rivière Vèbre. Les roches et racines offrent un abri idéal à l’écrevisse pieds blancs dont la présence est le signe de la qualité de l’eau.

La Grande Combe est un vallon confiné au centre de la forêt, où la végétation prend l’allure de forêt luxuriante où la mousse épaisse recouvre les troncs des hêtres, des tilleuls et du buis.

Les parties basses, arrosées par la Vèbre, sont peuplées de frênes et d’aulnes et les prairies alternent avec les plantations de pins noirs et de cèdres de l’Atlas.

Les coteaux rocheux orientés vers le sud arborent une végétation méditerranéenne, des boisements clairs composés de chênes blancs, de genévrier de Phénicie et d’Ephèdre. Les garrigues ont colonisé les crêtes avec la lavande, le thym et la centaurée maculée.

Plus en altitude, les pelouses sont riches en espèces alpines. Le versant de l’ubac, peu exposé, est propice à une végétation luxuriante d’hêtraies sapinières, et d’hêtraies à houx et ifs.

Troupeau de brebis en forêt de Saoû © Ooh! Collective
Troupeau de brebis en forêt de Saoû © Ooh! Collective

Une des particularités de la forêt de Saoû, est d’être ouverte aux activités forestières, au pastoralisme ainsi qu’aux activités de loisirs en pleine nature. De nombreuses actions facilitent la découverte du site en conciliant liberté, culture et respect des bonnes pratiques.

Les objectifs du Département de la Drôme sont aujourd’hui la préservation du patrimoine ainsi que le développement de la biodiversité, la mise en valeur des caractères originaux et patrimoniaux du site, l’amélioration des modalités de l’accueil du public et la garantie de la préservation du site sur le long terme.

Ainsi, l’exploitation forestière a été restreinte pour privilégier la préservation, l’activité pastorale ovine a été réinstallée sur les alpages des Trois Becs, les falaises externes concilient voies d’escalade et préservation des colonies d’oiseaux et la chasse est autorisée dans l’objectif de gestion du gibier et de respect des diverses activités.

Ça se passe où ?

La forêt de Saoû appartient aux Préalpes du Sud. Elle est un Espace Naturel Sensible du département de la Drôme.

Ceinturé par de hautes falaises calcaires, le synclinal perché, pli géologique en forme de gouttière, est une vallée encaissée d’une longueur de près de 13 km sur 2 à 3 km de large. Il est l’un des plus hauts d’Europe, qui culmine au Veyou (1589 m). Son relief est très particulier. D’après le géographe Raoul Blanchard, la formation du synclinal perché lui donne un aspect de « vaisseau de haut bord que soulèvent les vagues du Diois », en allusion à la falaise de calcaire blanc qui l’entoure. Sa direction est-ouest est une autre de ses particularités car le plissement alpin s’est fait dans le sens nord-sud.

Randonneurs en forêt de Saoû © Ooh! Collective
Randonneurs en forêt de Saoû © Ooh! Collective

C'est quand ?

Dès qu’il y a nécessité absolue de s’évader, de se retrouver, d’être seul ou d’être ensemble.

Un brin d’évasion

L’art de la promenade au parc National de la Réunion

La Réunion est une île volcanique qui a émergé il y a trois millions d’années. Lorsqu’elle fut découverte au XVIe siècle par les Européens, elle était couverte d’une végétation foisonnante et peuplée d’une faune abondante et variée. L’homme déboise, plante, café, canne à sucre, géranium, et défriche au profit des pâturages. Les deux tiers de la surface des milieux naturels de l’île sont ainsi détruits provoquant également la disparition de nombreuses espèces animales qui ne peuvent plus disséminer certaines espèces végétales et les polliniser... c’est ainsi que l’engrenage se met en route.

Cependant, conscient de la richesse de l’île, une première prise de conscience politique a lieu dès 1853 et débouche sur un premier règlement forestier. En 1941, une loi forestière aboutit à la création de réserves pour la conservation de la faune et la flore. Dans les années 1970, les mouvements écologiques se préoccupent de l’impact des activités humaines sur l’environnement ce qui permettra de créer des aires protégées afin de préserver les habitats naturels ainsi que leurs espèces. En 2007, le Parc national de la Réunion voit le jour, statut qui lui permet de préserver sa richesse inestimable que sont sa géologie, sa faune, sa flore, ses paysages combinés à la culture et aux activités humaines. Le classement d’un Parc national permet de mener une politique de protection, gestion du patrimoine, mais aussi d’éducation à la nature et de transmission. Le cœur du parc représente aujourd’hui 42 % du territoire.

Grâce à cette vigilance, le promeneur peut encore découvrir les richesses de la forêt de bois de couleur des Bas ou le massif de la Roche Écrite où le tuit-tuit, oiseau endémique menacé de disparition, peut reprendre son envol avec un peu plus de quiétude.

D’après l’ouvrage :

BROIN, Mélanie, B. Thierry (illus.), RIETHMULLER, Martin (photog.). Île était une fois…l’histoire naturelle de la Réunion. Océan Editions, Saint-André, 2010, p. 34-35

Vue depuis les hauteurs du synclinal © Ooh! Collective
Vue depuis les hauteurs du synclinal © Ooh! Collective

Un brin d'histoire

Histoire de la forêt de Saoû

La forêt a joué au cours des siècles un double rôle de ressource et d’asile. La forêt de Saoû a été occupée par l’homme dès l’âge de Bronze. Le village de Saoû daterait du haut Moyen Âge et son abbaye aurait été fondée vers 890.

À l’époque médiévale, la forêt a fourni aux paysans de Saoû les ressources nécessaires pour vivre ainsi que les bancs d’argile et de sable blanc au domaine royal, qui ont permis de développer la fabrication de la poterie et du verre.

Au XVIe siècle, Diane de Poitiers tente de lutter contre l’exploitation excessive de la forêt, mais sans succès. Puis éclatent les guerres de Religion. Beaucoup d’habitants vont s’installer dans la forêt probablement afin de se rapprocher de leurs ressources et il faudra un siècle pour régulariser la situation qui entraînait des abus de pâturage et des dégâts divers. En 1661, le défrichement est interdit.

À la fin du XVIIe siècle, la forêt est utilisée comme lieu de refuge et de culte par les protestants clandestins de la région, pourchassés par les cavaliers sous l’ordre de M. De Saint-Ruth puis par les soldats du roi. En 1731, le roi déclare que la forêt fait toujours partie du domaine royal. Il confisque les 28 maisons construites à l’intérieur, interdit la coupe du bois et les pâturages, mais sous l’opposition des Saouniens, la sentence ne sera jamais appliquée. Louis XV en fait don à Pierre Guillaume de Bonnafau de Presque et s’ensuit une lutte acharnée entre ses gardes et la population, qui n’entend pas se faire retirer le droit au pâturage ni au défrichage. La famille de Presque finit par renoncer.

La forêt continue à être dévastée tout au long du XIXe siècle, au point où deux tiers de sa superficie ne possèdent plus d’arbre. Elle sert de refuge aux conscrits réfractaires sous l’Empire, puis en 1851, aux insurgés Républicains qui fuyaient la répression menée par Louis-Napoléon Bonaparte.

En 1850, Monsieur Crémieux, Ministre de la Justice sous la Seconde République achète la forêt et y fait construire la villa Tibur, qui sera détruite par un incendie puis rasée dans les années1970. La totalité de la forêt est revendue en 1924, à un riche industriel alsacien, amoureux de la forêt, Monsieur Burrus. Il empierre 27 km de circuit touristique sur les flancs du synclinal, fait construire l’ auberge des Dauphins en 1930 et installe des bancs et des tables en dur sur les bords des routes afin d’accueillir le promeneur.

Bâtisseurs et aménageurs, ces deux propriétaires marqueront profondément la forêt de leurs multiples aménagements. Pour ce, ils font appel à une main-d’œuvre étrangère, maçons, bûcherons et ouvriers italiens, autrichiens, alsaciens, ukrainiens se succèderont par vague entre 1850 et 1972. Ces immigrés, fuyant la pauvreté ou l’instabilité de leur pays, sont logés sur place ou dans le bourg de Saoû. Ils s’intègrent petit à petit à la population locale. La crise économique de 1936 pousse certains d’entre eux à quitter la forêt pour d’autres régions de France, les autres se fixent à Saoû. Les héritiers de Burrus continuent dans l’exploitation intensive de la forêt et font appel à des charbonniers et bûcherons italiens, souvent saisonniers, ainsi qu’à des familles espagnoles.

Les propriétaires se succèdent jusqu’en 1981, date à laquelle elle est vendue à un groupement forestier.

En 1989, celui-ci lance un projet de chasse privée à but commercial qui sera abandonné sous la pression de la population. Une « convention d’organisation de l’accès des promeneurs » est négociée entre la commune, le département et le Groupement forestier.

En 2000, le Conseil Général lance une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique avec pour objectif la mise en œuvre d’une politique de préservation d’un patrimoine exceptionnel et l’amélioration des conditions d’ouverture au public. Il en deviendra propriétaire en décembre 2003

D’après la documentation du département de La Drôme et :

CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence : Département de la Drôme, 2012, 117 p.

Chamois © Roger Mathieu, département de la Drôme
Chamois © Roger Mathieu, département de la Drôme

Un brin de poésie

Tristesse des bêtes

Le soleil est tombé derrière la forêt. 
Dans le ciel, qu'un couchant rose et vert décorait, 
Brille encore un grenat au faîte d'une branche. 
La lune, à l'opposé, montre sa corne blanche. 
Vers les puits, dont l'eau coule aux rigoles de bois, 
C'est l'heure où les barbets avec de grands abois 
Font, devant le berger lourd sous sa gibecière, 
Se hâter les brebis dans des flots de poussière. 
Les bêtes, les oiseaux des champs, sont au repos. 
Seuls, le long du chemin, compagnons des troupeaux, 
Sautant de motte en motte après la mouche bleue, 
On entend pépier les brusques hoche-queue. 
Puis ils s'en vont aussi. La nuit de plus en plus 
Monte, noyant dans l'ombre épaisse le talus 
Les grillons plaintifs chantent leur bucolique 
En couplets alternés d'un ton mélancolique. 
Sous la brise du soir les herbes, les buissons, 
Palpitent, secoués de douloureux frissons, 
Et semblent chuchoter de noires confidences.
À ce ronron lugubre accordant ses cadences, 
Le vieux berger, qui souffle en ses pipeaux faussés, 
Fait pâmer les crapauds râlant dans les fossés. 
Or, le bélier pensif baisse plus bas ses cornes ; 
Les brebis, se serrant, ouvrent de grands yeux mornes ; 
Et les chiens en hurlant s'arrêtent pour s'asseoir.

Oh ! vous avez raison d'être tristes, le soir ! 
Elle a raison, berger, ta chanson monotone 
Qui pleure. Il a raison, l'animal qui s'étonne 
De l'ombre épouvantable et de la nuit sans fond. 
Hélas ! l'ombre et la nuit, sait-on ce qu'elles font ? 
Sait-on quel œil vous guette et quel bras vous menace 
Dans cette chose noire ? Ah ! la nuit ! C'est la nasse 
Que la Mort tous les soirs tend par où nous passons, 
Et qui tous les matins est pleine de poissons.

Vive le bon soleil ! Sa lumière est sacrée. 
Vive le clair soleil ! Car c'est lui seul qui crée. 
C'est lui qui verse l'or au calice des fleurs, 
Et fait les diamants de la rosée en pleurs ; 
C'est lui qui donne à mars ses bourgeons d'émeraude, 
À mai son frais parfum qui par les brises rôde, 
À juin son souffle ardent qui chante dans les blés, 
A l'automne jauni ses cieux roux et troublés ; 
C'est lui qui pour chauffer nos corps froids en décembre 
Unit au bois flambant les vins de pourpre et d'ambre ; 
C'est lui l'ami magique au sourire enchanté 
Qui rend la joie à ceux qui pleurent, la santé 
Aux malades ; c'est lui, vainqueur des défaillances,
Qui nourrit les espoirs, ranime les vaillances ; 
C'est lui qui met du sang dans nos veines ; c'est lui 
Qui dans les yeux charmants des femmes dort et luit ; 
C'est lui qui de ses feux par l'amour nous enivre ; 
Et quand il n'est pas là, j'ai peur de ne plus vivre.

Vous comprenez cela, vous, bêtes, n'est-ce pas ? 
Puisque, le soir venu, ralentissant le pas, 
Dans votre âme, par l'homme oublieux abolie, 
Vous sentez je ne sais quelle mélancolie.

Jean Richepin (1849-1926)

Petit abécédaire

LES ABRIS : la forêt contient de nombreux abris, dont beaucoup sont en très mauvais état. L’abri des Huguenots aurait servi de refuge aux protestants pendant les guerres de Religion. (1)

L’AUBERGE DES DAUPHINS : auberge construite par Maurice Burrus au début du XXe siècle dont l’architecture est inspirée du Trianon. Elle allie la technique du béton et l’architecture classique et deviendra un lieu de restauration et un espace d’animation. (1)

MAURICE BURRUS : Il achète la forêt en 1924. Il empierre 27 km de circuit touristique sur les flancs du synclinal, fait construire l’Auberge des Dauphins en 1930 et installe des bancs et des tables en dur sur les bords des routes afin d’accueillir le promeneur. (1)

LA CHAPELLE SAINT-MÉDARD : bien que située sur la commune de Piégros-la-Clastre, elle fait partie du paysage, car elle a été bâtie sur la ligne de crête. Elle accueille tous les ans un pèlerinage. (1)

LES ECOGARDES : les écogardes sont des agents assermentés du Département de la Drôme. Ils sont sur le terrain, surveillent le site, informent, sensibilisent les visiteurs et veillent à la sécurité. En haute saison, les écogardes équestres viennent en renfort pour accueillir le public. (1)

Écogarde à cheval © Ooh! Collective
Écogarde à cheval © Ooh! Collective

LA FABRIQUE DE BILLES : bâtiment proche du village de Saoû acheté en 1890 par Lafrogne, un alsacien désireux de quitter sa région devenue allemande, qui y installe une fabrique de billes. Les blocs de calcaire étaient débités, taillés en petits cubes puis meulés dans une sorte de bétonnière et teintés. La fabrique a fonctionné jusqu’en 1938. (1)

LE FAYARD : nom régional pour désigner le hêtre.

PROMENER : « mener en différents endroits », mot qui provient de l’ancien verbe pourmener, former de pour et de mener.

SCIERIE ET CHARBONNAGE : lorsqu’il acquiert le domaine, Jean-Pierre Moulin, intensifie l’exploitation forestière. Il édifie en 1906 la grande scierie de la forêt installée au lieu-dit « La Sciée ». Son activité est intensive jusqu’à la Première Guerre mondiale, car elle fournit des planches pour les tranchées et des billes de hêtre pour les traverses de chemins de fer. Son activité ralentit puis cesse après la guerre. Entre 1907 et 1914, il relance l’exploitation de mines de houille, qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre. Des charbonnières étaient installées dans la forêt. (1)

LES TROIS BECS : nom donné aux hautes falaises qui bordent et délimitent la forêt de Saoû à l'est. . (1)

  1. CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence: Département de la Drôme, 2012, 117 p.

Sources 

CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence : Département de la Drôme, 2012, 117 p.

BROSSE, Jacques. Larousse des arbres. Paris : Larousse, 2010, 592 p.

Documentations et brochures du département de La Drôme

BROIN, Mélanie, B. Thierry (illus.), RIETHMULLER, Martin (photog.). Île était une fois…l’histoire naturelle de la Réunion. Océan Editions, Saint-André, 2010, 59 p.

Le p’tit Saoû [en ligne] Bulletin municipal de Saoû, n°10, décembre 2010.
Disponible sur : <http://www.saou.fr/IMG/pdf/decembre2010-web.pdf> (consulté le 25/09/2012)

Poésie de Jean Richepin :

Tristesse des bêtes [en ligne]. Poésie française.
Disponible sur : <http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_richepin/tristesse_des_betes.html> (consulté le 25/09/2012)

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur <http://www.cnrtl.fr/portail/> (consulté le 25/09/ 2012)

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 25/09/2012)

Liens utiles

Site du Département de la Drôme : http://www.ladrome.fr/

Site de l’Office de Tourisme de Saoû, Soyans et Francillon : http://www.saou.net/-Accueil-

Site de l’Association Croupatas : http://www.jbp.free.fr/association.htm

À écouter :

PLANTEVIN, Thibaut, Pop Leu