Patrimoine culturel immatériel

L’art de la chaussure dans la DrômeL’art de la chaussure dans la Drôme

C'est quoi ?

« J’ai fini ce que je pouvais faire, et vous, gardez mon pauvre
petit soulier, gardez-le contre votre cœur… »
Paul Claudel, Le soulier de Satin

« Vite, apportez-lui la plus belle robe, et habillez-le, mettez-lui
un anneau au doigt, des sandales aux pieds » 
Nouveau Testament, Luc, XV, 22

« La Ville de Romans a largement mérité sa place au livre d’or
des cités héroïques »
Max Lejeune, 11 novembre 1948

Véritable puzzle, ouvrage de patience, la chaussure de luxe marient élégance, création, et confort. Sa réalisation demande un grand nombre d’heures de travail et comporte de nombreuses étapes. 

Chaussures en cours de fabrication dans les ateliers Laure Bassal © Ooh! Collective
Chaussures en cours de fabrication dans les ateliers Laure Bassal © Ooh! Collective

LES ÉTAPES DE FABRICATION D’UNE CHAUSSURE (1)

Le travail de styliste se fait en amont et doit associer élégance, confort, et parfois originalité et fantaisie...

Le choix du cuir est très important. Les créateurs sélectionnent les cuirs, vérifient qu’ils ne comportent pas de défaut, sont attentifs à la couleur, au grain... Le confort et la qualité en dépendent.

La création

Une fois le modèle défini, la chaussure est dessinée à plat puis en volume sur une coquille ou sur morceau de bois taillé aux mesures du pied pour les chaussures sur mesure.

 

Le patron

Le modèle est décomposé pour séparer les différents morceaux.

Les éléments de fabrication d'une chaussure sont décomposés et on crée les différentes pointures.

Un patronage en carton est réalisé.

 

La découpe et piqûre

Les morceaux de cuir sont découpés pour séparer les morceaux, puis piqués pour réaliser la tige.

Réalisation de la tige © Ooh! Collective
Réalisation de la tige © Ooh! Collective

La piqûre se réalise en trois temps :

 

La préparation des morceaux :

Le parage : les bords des morceaux de cuir sont biseautés. De cette façon, lorsque la pièce sera piquée, il n'y aura pas de surépaisseurs aux endroits de liaison, susceptibles de blesser le pied.

Le guttage : les renforts en toile à gutter (thermocollants) sont posés à chaud sur les différentes pièces de la tige, afin de les renforcer. On peut aussi poser des renforts par collage.

Le traçage : les lignes de piqûre et les repères sont indiqués sur le cuir par traçage.

Le rempliage : on retourne le cuir paré de façon à avoir un bord retourné collé.

 

L'assemblage :

On règle les machines selon les opérations à effectuer et la matière à assembler. La piqûre permet la construction du modèle, puis l'écrasage permet d'aplatir les coutures.

 

La finition :

Il s'agit de la pose du bout dur, la mise sur doublure, la pose des boucles et des œillets, la perforation, la teinture de la tranche et le laçage, si nécessaire. On effectue aussi un brûlage des fils qui dépassent.

Enfin, on vérifie la conformité du produit. Le contrôle se fait en comparant la réalisation avec le pied échantillon, afin de détecter les anomalies.

Les pièces indispensables à la fabrication d'une chaussure sont découpées selon 3 méthodes.
Ce sont des opérations difficiles qui doivent prendre en compte les contraintes liées à la structure du cuir.

Les pieds sont toujours travaillés par paire pour qu’il n’y ait aucune différence entre deux chaussures.

 

Les étapes du montage

L’atelier d’assemblage est appelé la salle de mariage.

Afin d’être assemblées, les tiges sont placées sur les formes de chaussure et remises en humeur, c’est à dire assouplies par la chaleur.

Opération essentielle, la pose de la première de montage, c’est la partie inférieure de la chaussure, base de sa mise en volume. L’opérateur se sert d’un petit miroir pour ajuster la hauteur et l’axe du talon, la machine tend, colle presse.

À l’étape suivante, c’est le devant du pied qui est travaillé, les résidus de colle et surépaisseurs sont méticuleusement éliminés à la main, c’est le vérage.

Mise en humeur de la chaussure © Ooh! Collective
Mise en humeur de la chaussure © Ooh! Collective

Le dessous du pied est enduit de colle et la chaussure est à nouveau remise en humeur puis l’on passe au cadrage : le cuir est légèrement poncé pour permettre un bon collage de la semelle sur le cuir. Après l’encollage de la première de montage, c’est l’affichage (positionnement de la semelle)

La pose du talon

La chaussure est retirée de la forme afin de pouvoir poser le talon.

Les opérateurs collent manuellement les premières de propreté c’est-à-dire les semelles intérieures et les talons.

Le bichonnage

Chaque chaussure est nettoyée, lustrée et cirée manuellement

La baguette de maintien est placée dans la chaussure.

La dernière étape est le contrôle.

Cité de la chaussure de luxe, Romans-sur-Isère comptait 5000 ouvriers dans le secteur au début du XXe siècle. Aujourd’hui, bien que très peu nombreux, les fabricants perpétuent ce savoir-faire exceptionnel mêlant qualité, confort, esthétisme et créativité, aux côtés des tanneries de luxe qui font elles aussi partie du patrimoine romanais.

  1. D’après : Notre savoir-faire [en ligne]. Chaussures Samson.
    Disponible sur : <http://www.chaussures-samson.fr/html/entreprise/index.php?page=savoir_faire&id=flash> (consulté le 20/09/2012)

Ça se passe où ?

Romans-sur-Isère, cité de la chaussure de luxe, est situé dans la Drôme, au bord de l’Isère.

La collégiale Saint-Barnard fut à l’origine de la ville. Fondée au IXe siècle par l’archevêque de Vienne Barnard, l’église a été détruite puis reconstruite de nombreuses fois. La collégiale que l’on peut découvrir aujourd’hui est la 5e église érigée à cet emplacement. Elle renferme plusieurs tentures, dont une brodée, Les Mystères de la Passion, qui est un spécimen unique des arts de la broderie du XVIe siècle, ainsi que la mule du Pape Pie VI, de passage à Romans en 1799.

Mule du Pape Pie VI © Ooh! Collective
Mule du Pape Pie VI © Ooh! Collective

Au détour des rues de la vieille ville, on peut découvrir l’hôtel Dochier, au portique orné d’arabesques qui abrita au XIXe l’une des premières fabriques de chaussures de Romans.

Le Musée international de la chaussure est installé dans l’ancien couvent de la Visitation construit par étapes du XVIIe au XIXe siècle. Il retrace 4000 ans d’histoire, de l’Antiquité à nos jours, à travers un patrimoine en constante extension formé aujourd’hui de 13 000 pièces venues des 5 continents.

C'est quand ?

Avant ou après avoir eu les pieds nus.

Un brin d’évasion

Se chausser dans l’Inde traditionnelle

En Inde traditionnelle, les chaussures sont fabriquées de différente façon selon les époques et les religions. Des sandales de jonc ou de feuilles de lotus sont confectionnées par des vanniers. Le cuir provenant des bœufs, vaches, moutons, buffles ou bélier est réservé aux rois, aux guerriers, aux nobles ou aux chasseurs. Le cuir étant impur, les brahmanes portent plutôt des sandales de bois.

Les chaussures étaient de couleurs vives, voire bigarrées. Elles étaient de forme pointue et pouvaient être décorées de cornes de bélier, de queues de scorpions ou de plumes de paon cousues.

Bouddha avait interdit aux moines bouddhistes de porter de telles chaussures afin de ne pas céder à la fantaisie. Les sandales simples leur étaient autorisées ainsi que les chaussures « secondes mains » qu’ils recevaient en offrande.

La tradition artisanale hindoue continue à se transmettre, et bien que les Indiens marchent facilement pieds nus, ils portent souvent des sortes de pantoufles à bout relevé, laissant le talon à découvert, colorées et souvent très ornées.

BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004, p 162.

Un brin d'histoire

Quelques chaussures dans l’Histoire

La chaussure dans l’Égypte Ancienne

C’est dans l’Antiquité égyptienne qu’apparaissent les premières sandales, chaussures plates à lanières portées par les hommes, les femmes ainsi que les pharaons qui se permettent de les fabriquer en or, alors que celles du peuple étaient faites de cuir, de paille tressée en lanière de jonc, papyrus, roseau ou feuilles de palmier. Lors des cérémonies, les chaussures étaient laissées à la porte des temples et des sanctuaires. (1)

La chaussure dans l’Ancien Testament

L’une des premières traces écrites de la chaussure se trouve dans la Bible. Dans la version du buisson ardent, Dieu ordonne à Moïse de se déchausser : « Retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. » (Pentateuque, l’Exode, III, 5.) L’importance du déchaussement dans les lieux saints est également mentionnée lors de l’entrée des Hébreux en Terre promise. Il sera repris par les musulmans lorsqu’ils pénètrent dans les mosquées et perpétué jusqu’à nos jours.

Mais la sandale est aussi un accessoire de séduction. Ainsi, dans le Livre de Judith, lors du siège de la petite ville palestinienne Bethulie par les armées du roi Nabuchodonosor, Judith se rend au camp ennemi : « elle prit des sandales aux pieds, elle mit ses colliers, ses bracelets, ses bagues, ses boucles d’oreilles et toutes ses parures et se fit très élégante pour séduire les yeux des hommes qui la verraient. » (X, 4). C’est parée de la sorte qu’elle réussit à séduire le général ennemi et, profitant de son ivresse, lui trancha la gorge. (1)

La chaussure chez les Coptes

Les Coptes sont des Égyptiens de religion chrétienne, descendants directs des pharaons. Leur civilisation se situe entre le monde antique et médiéval. Jusqu’au IVe siècle après J.-C., les peintures réalisées sur les sarcophages représentent des personnages pieds nus, mais souvent chaussés de sandales. Puis apparaissent un type de chaussures fermées à bout pointu. Comme dans toute l’Antiquité égyptienne, le talon est inconnu et les chaussures, bottines, ou sandales sont toujours composées de semelles plates. (1)

La chaussure militaire dans la Rome Antique

La Caliga est la chaussure militaire des Romains, qui donna son nom à l’empereur Caligula car il l’affectionnait particulièrement enfant. C’est une sorte de sandale attachée au pied par des lanières. La semelle est faite de cuir épais et ferrée de clous pointus qui étaient à la charge des soldats. (1)

La chaussure au Moyen Âge en Occident : la Poulaine

La Poulaine est un modèle extravagant à pointe démesurée, qui aurait été rapporté d’Orient par les Croisés. Elle marie la chaussure à bout relevé, à la verticalité de l’esthétisme gothique. D’abord portée par l’aristocratie, elle est ensuite appréciée de la bourgeoisie puis du peuple. La longueur des pointes est alors réglementée : un demi-pied pour les gens du peuple, un pied pour les bourgeois et les chevaliers et deux pieds pour les seigneurs et les princes, qui doivent alors l’attacher au genou par une chaîne afin de pouvoir marcher.

Lors de la bataille de Sempach opposant les confédérés suisses aux Autrichiens en 1386, les cavaliers doivent en couper les pointes qui les gênent dans le combat...

Portée dans toute l’Europe, la Poulaine est condamnée par les évêques, excommuniée par les Conciles et interdite par les rois, mais elle est très appréciée à la cour de Bourgogne et son extravagance continuera à faire fureur pendant quatre siècles et ne disparaîtra qu’au début du XVIe siècle. (1)

  1. BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004, p. 10, 12, 16, 18, 25.

Finition des chaussures © Ooh! Collective
Finition des chaussures © Ooh! Collective

Un brin de poésie

Leïla

Il semble qu'aux sultans Dieu même
Pour femmes donne ses houris.
Mais, pour moi, la vierge qui m'aime,
La vierge dont je suis épris,

Les sultanes troublent le monde
Pour accomplir un de leurs vœux.
La vierge qui m'aime est plus blonde
Que les sables sous les flots bleus.

Le duvet où leur front sommeille
Au poids de l'or s'amoncela.
Rose, une rose est moins vermeille
Que la bouche de Leïla.

Elles ont la ceinture étroite,
Les perles d'or et le turban.
Sa taille flexible est plus droite
Que les cèdres du mont Liban !

Le hamac envolé se penche
Et les berce en son doux essor.
L'étoile au front des cieux est blanche,
Mais sa joue est plus blanche encor.

Elles ont la fête nocturne
Aux lueurs des flambeaux tremblants.
Ses bras comme des anses d'urne
S'arrondissent polis et blancs.

Elles ont de beaux bains de marbre
Où sourit le ciel étoilé.
Comme elle dormait sous un arbre,
J'ai vu son beau sein dévoilé.

Chaque esclave au tyran veut plaire
Comme chaque fleur au soleil.
Elle n'a pas eu de colère
Quand j'ai troublé son cher sommeil,

Dans leurs palais d'or, prisons closes,
Leurs chants endorment leurs ennuis.
Elle m'a dit tout bas des choses
Que je rêve tout haut les nuits !

Sa Hautesse les a d'un signe.
Il est le seul et le premier.
Ses bras étaient comme la vigne
Qui s'enlace aux bras du palmier !

Quand un seul maître a cent maîtresses,
Un jour n'a pas de lendemain.
Elle m'inondait de ses tresses
Pleines d'un parfum de jasmin !

Ce sont cent autels pour un prêtre,
Ou pour un seul char cent essieux.
Nous avons cru voir apparaître
La neuvième sphère des cieux !

Quelquefois les sultanes lèvent
Un coin de leur voile en passant.
Nous avions l'extase que rêvent
Les élus du Dieu tout-puissant !

Mais ce crime est la perte sûre
Des amants, toujours épiés.
Laissez-moi baiser sa chaussure
Et mettre mon front sous ses pieds !

Théodore de Banville (1823-1891)

Atelier de montage © Ooh! Collective
Atelier de montage © Ooh! Collective

Petit abécédaire

FAMILLE CATY : l’entreprise familiale est lancée en 1909 par l’arrière grand-père de Pierre Caty, Adolphe Carraz qui crée un atelier avec quelques compagnons sous le nom de chaussures Nova. En 1938, il construit avec son gendre R. Eugène Caty, une usine de 2500 m² et emploie plus de 200 personnes. René CATY intègre l'entreprise familiale en 1955, il fabrique des ballerines, des escarpins avec des peausseries fines et élégantes provenant des tanneries de la ville ou des environs. En 1991, Pierre Caty (son fils) crée la marque LAURE BASSAL, et rénove l'usine familiale tout en gardant sa structure d'origine. (1)

SAINT-CREPIN ET SAINT-CREPINIEN : saints patrons des cordonniers, fêtés le 25 octobre. La légende présente Crépin et Crépinien comme deux frères auxquels le Pape Caïus donne pour mission d’évangéliser la Gaule à la fin du IIIe siècle. À Soissons, installés comme cordonniers ils tentent de faire connaître la parole de Dieu, mais sont persécutés. Alors qu’ils sont flagellés, transpercés, brûlés puis jetés dans l’Aisne une meule de pierre autour du cou, la pierre se détache et ils rejoignent la berge sains et saufs. Plus tard, ils seront décapités et abandonnés aux oiseaux de proie, mais les corps restent intacts. Ils recevront alors de la part de deux vieillards, une sépulture décente. En 649, l’évêque de Soissons transfère leurs restes dans sa basilique. (2)

ROBERT CLERGERIE : À la fin de ses études à sup de co, il apprend le métier auprès de Roland Jourdan qui lui transmet tout son savoir-faire. C’est à la fin des années 70 que Robert Clergerie, tout droit sorti du groupe Charles Jourdan, lance sa propre marque. La société largement développée à travers le monde, compte aujourd’hui de nombreuses boutiques en France, mais aussi à l’étranger (Madrid, Bruxelles, Londres, New York et récemment Saint-Pétersbourg). (3)

LA FORME : pièce en bois ou en plastique qui remplace le pied lors de la fabrication de la chaussure. Chaque modèle de chaussure a sa forme spécifique. Les formes sont taillées aux mesures du pied pour les chaussures faites sur mesure.

CHARLES JOURDAN (1883-1976) : Il ouvre son propre atelier et créé sa propre marque en 1921 à Romans. Créateur d’une grande élégance, il fabrique des modèles uniques pour de nombreuses célébrités comme Marlene Dietrich, Jackie Kennedy ou encore Marylin Monroe. Il collabore avec André Pérugia dont l’intimité de la relation conduit Pérugia à apporter au Musée privé de l’entreprise sa collection personnelle et ses archives. (4)

LA MULE DU PAPE PIE VI : chaussure conservée dans la collégiale Saint-Barnard, ayant appartenue au Pape Pie VI de passage à Romans en 1799.

ANDRÉ PÉRUGIA (1893-1977) : créateur d’une grande ingéniosité, né à Nice où il ouvrira son premier atelier, il conquiert rapidement Paris où il chausse les reines, princesses et stars de cinéma, avant de partir se faire connaître aux États-Unis où il rencontrera également un vif succès. Maître de la fabrication artisanale, grand technicien et immense créateur débordant de fantaisie, il ne chausse que les femmes pour lesquelles il créé de nombreux modèles audacieux. Il travaille pour les plus grands : Dior, Jacques Fath, Hubert de Givenchy, Balmain et termine sa carrière comme conseiller chez Charles Jourdan. (4)

LA PREMIERE DE MONTAGE : partie de la chaussure qui se trouve sous le pied, c'est-à-dire la semelle intérieure.

LA PREMIÈRE DE PROPRETÉ : nom donné à la semelle intérieure

LES TANNERIES ROUX : entreprise fondée en 1803 à Romans-sur-Isère. Tournée vers le secteur du luxe, l’entreprise travaille pour la maroquinerie (Vuitton, Hermès…), la chaussure (Clergerie, Todd’s) et l’horlogerie (Rollex et Breitling). (3)

LES SANDALES DE JÉSUS : Dans les Évangiles, Matthieu, Marc, Luc et Jean témoignent tous des chaussures de Jésus, sandales maintenues aux pieds par une courroie. « je ne suis pas digne de porter ses chaussures » (Matthieu, III, 11), « je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses chaussures » (Marc, I, 7) et « je ne suis pas digne de délier la courroie de ses chaussures. » (Luc, III, 16) et (Jean, I, 27).

Par souci de dépouillement, Jésus propose dans le Nouveau Testament de marcher pieds nus. « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez pas de bourse, pas de sac, pas de sandales,... » (Luc, X, 7). (2)

LA TIGE : dessus de la chaussure qui correspond à la face externe de l’élément structurel fixé à la semelle extérieure. (5)

  1. Notre Historique [en ligne]. Laure Bassal.
    Disponible sur : <http://www.laurebassal.com/chaussure-femme-luxe-55> (consulté le 20/09/2012)

  2. BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004, p. 30.

  3. Dossier de presse Art de vivre [en ligne]. La Drôme Tourisme.
    Disponible sur : <http://www.ladrometourisme.com/images/stories/contenu/dossier-presse/dossier-de-presse-art-de-vivre-2012-v2.pdf> (consulté le 20/09/2012)

  4. PREMEL, Odile, GARNIER, Joël (photo.). André Perugia. Romans-sur-Isère : Collection privée Charles Jourdan, [S.d]

  5. Le Monde de la Chaussure : Étiquetage des composants de chaussures [en ligne]. Fédération Française Chaussure.
    Disponible sur : <http://www.chaussuredefrance.com/sites/fr/le_monde_de_la_chaussure/composition_des_materiaux_des_articles_chaussants.html> (consulté le 20/09/2012)

Sources 

BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004, 272 p.

Musée international de la Chaussure de Romans. Romans-sur-Isère : Ville de Romans [S.d]

Romans des origines à nos jours. Romans-sur-Isère : Association des amis de la bibliothèque, société des amis du vieux Romans, ville de Romans-sur-Isère, 1967, 72 p.

Dossier de presse Art de vivre [en ligne]. La Drôme Tourisme.
Disponible sur : <http://www.ladrometourisme.com/images/stories/contenu/dossier-presse/dossier-de-presse-art-de-vivre-2012-v2.pdf> (consulté le 20/09/2012)

Laure Bassal [en ligne]. Disponible sur : <http://www.laurebassal.com/> (consulté le 20/09/2012)

Charles Jourdan Paris [en ligne]. Disponible sur : <http://www.charles-jourdan.com/> (consulté le 20/09/2012)

[Les étapes de fabrication d’une chaussure] [en ligne]. Chaussures Samson.
Disponible sur : <http://www.chaussures-samson.fr/html/entreprise/index.php?page=savoir_faire&id=flash> (consulté le 20/09/2012)

Chaussures Samson (2010). Chaussures Samson - Made In France - Film d'entreprise : la fabrication d'une chaussure [vidéo en ligne].
Disponible sur : <http://www.youtube.com/watch?v=r_LW5hv-R-4&feature=relmfu> (consulté le 20/09/2012)

Sophie Bottière. Réalisation d’une tige de chaussure sur mesure [en ligne].
Disponible sur : <http://www.sophie-bottiere.info/spip.php?article8> (consulté le 20/09/2012)

Lexique de la chaussure [en ligne]. Chaussures Lady.
Disponible sur : <http://www.chaussures-lady.fr/2-lexique.html> (consulté le 20/09/2012)

Rue des Experts. Chaussure sur mesure : les étapes de fabrication [vidéo en ligne].
Disponible sur : <http://www.ruedesexperts.com/video/chaussure-sur-mesure-les-etapes-de-fabrication-dmlkZW8vMjEw.html> (consulté le 20/09/2012)

Épitaphes :

CLAUDEL, Paul. Le Soulier de Satin, 1929. In. BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004, p. 211

Nouveau Testament, Luc, XV, 22. In BOSSAN, Marie-Josèphe. L’art de la Chaussure. New York : Édition Parkstone international, 2004p. 15

DE BANVILLE, Théodore. Leïla [en ligne].
Disponible sur : <http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/theodore_de_banville/leila.html> (consulté le 20/09/2012)

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/> (consulté le 20/09/2012)

Dictionnaire Larousse [en ligne].
Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 20/09/2012)

Liens utiles

Site du Conseil Général de la Drôme : http://www.ladrome.fr/

Site de la ville de Romans : http://www.ville-romans.com/

Site du groupe Swing Brosse System : http://swingbrossesystem.com/

À écouter :

Swing Brosse System, Coquette